Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle des besoins !
Prendre conscience de ses besoins profonds est essentiel pour guérir de nos blessures ou comprendre nos émotions. Derrière une émotion ou une réaction aprés un stimulus il y a un besoin en souffrance. Posez-vous toujours la question, sans jugement de valeur, “pourquoi je réagis de telle manière dans cette situation ?”. Non pas pour vous blâmez mais pour comprendre et prendre soin de vous.
Une émotion, c’est un message envoyé par un besoin en souffrance.
La pyramide des besoins de Maslow
Abraham Harold Maslow (1908 – 1970) est un psychologue américain connu dans la psychologie du travail pour ses études sur la motivation. Il a montré l’importance de la satisfaction de ses besoins et est célèbre pour une pyramide recensant nos différents besoins qu’il regroupe en 5 niveaux ordonnés.
À la base, les besoins physiologiques (tels que la faim, la soif) ;
Ensuite, les besoins de sécurité et de protection (tels que le désir d’un logement ou d’une bonne police de proximité) ;
Puis viennent les besoins d’appartenance, de faire partie d’une famille, d’un groupe, d’un clan ;
Ensuite arrivent les besoins d’estime de soi (qui permettent de se regarder dans le miroir le matin) et de respect mutuel.
Enfin, apparaissent au sommet de la hiérarchie, les besoins d’auto-accomplissement, de réalisation ou de sens de la vie, de spiritualité.
A côté de ces besoins, Maslow ajoutent des besoins cognitifs tels la découverte et le besoin de connaissance. Pour lui, une certaine hiérarchie existe. Vous ne pouvez vous réaliser si vous avez faim en permanence. Bouddha l’a compris, qui a arrêté son jeûne avant de connaître l’illumination.
Les autres listes de besoins
Besoins ERG de Clayton Alderfer
Clayton Paul Alderfer (né en 1940 aux Etats-Unis) met en cause la hiérarchie de Maslow. Il divise les besoins en 3 catégories Existence, Relation et Croissance de poids égal. Il a baptisé sa théorie ERG (Existence, Relatedness and Growth) du nom de ses catégories en anglais. Il explose le quatrième niveau de Maslow, le besoin d’estime en 2.
Les besoins d’existence : besoins physiologiques et de sécurité (la faim, la soif, le sexe) qui correspondent aux deux premiers niveaux de la pyramide de Maslow.
Les besoins de relation : l’estime sociale et externe (relations et interactions avec la famille, les amis, les collègues et les employeurs, les troisième et quatrième niveaux de Maslow.
Les besoins de croissance : estime de soi et développement personnel, épanouissement (le désir d’être créateur, productif, de se sentir utile et responsabilisé), les niveaux quatre et cinq de Maslow.
Il laisse aussi le soin à chacun de pondérer ces catégories. Pour lui, si vous n’arrivez pas à satisfaire un besoin important pour vous, vous essaierez de remplir un besoin moins important. Si vous ne vous réalisez pas intellectuellement, vous viderez le réfrigérateur. Sauf si vous êtes Bouddha.
Dans tous les cas vous devez combler les trois catégories de besoin pour être satisfait. Ces besoins sont aussi des besoins de bien-être, d’expression et de connexion. Etre bien dans peau, parler et échanger… Les besoins peuvent être classés en fonction de la relation que j’entretiens avec moi-même, de mon expression vis-à-vis d’autrui et de l’échange.
Les 9 besoins de Manfred Max-neef
Économiste chilien, il a identifié neuf besoins fondamentaux : la subsistance, la protection, l’affection, la compréhension, la participation, l’oisiveté au sens de loisirs, la créativité, l’identité, et la liberté.
Il décrit une certaine décomposition des besoins. Ainsi, « se nourrir » n’est pas un besoin, mais une stratégie (satisfaire) pour remplir le besoin de « subsistance », « Méditer » est aussi une stratégie pour « Comprendre ». Une stratégie peur satisfaire plusieurs besoins.
Les 9 besoins de Michael Anthony
Pour lui, existent 9 besoins universels qui nous motivent : sécurité, aventure (changement et nouveauté), liberté, expansion (créativité, réalisation de soi), pouvoir, expression (de soi), acceptation de soi-même et des autres, communion, et échange.
Si vous remplissez un besoin, vous êtes illuminé, sinon, vous risquez d’en faire un drame. Michael Antony a ainsi défini 7 niveaux de satisfaction des besoins.
Votre liste
Et vous ? quels sont vos besoins ? Prenez un temps pour vous, centrez vous et parcourez cette liste, quels sont les besoins qui font écho en vous ?
Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle de l’ikigaï !
Nous voulons tous que notre vie ait un sens et soit épanouissante. Nous voulons être capables de nous réaliser et d’avoir un impact positif sur le monde. Mais comment y parvenir ? Les Japonais ont un mot pour désigner ce sentiment : ikigai.
C’est un terme japonais qui se traduit approximativement par “une raison d’être” ou “la raison pour laquelle on se lève le matin”. Il fait référence aux choses que nous faisons dans la vie et qui nous procurent joie et satisfaction.
Découvrir son Ikigai est le premier pas vers une vie riche et pleine de sens.
L’Ikigai nous conduit vers des activités qui répondent à nos besoins de joie, de reconnaissance, d’utilité, tout en générant des revenus qui nous permettent de vivre pleinement notre vie. L’Ikigai est la raison pour laquelle vous vous levez le matin.
A la croisée des chemins
Ikigai est un concept japonais qui signifie “une raison d’être” ou “la raison de son existence”. Il fait partie de la culture japonaise depuis des siècles, mais il est récemment devenu populaire en Occident. L’Ikigai est souvent considéré comme un objectif de vie, ou une étoile-guide pour prendre les bonnes décisions concernant sa propre vie.
L’Ikigai est une combinaison de quatre éléments : ce que vous aimez, ce pour quoi vous êtes doué, ce dont le monde a besoin et ce pour quoi vous pouvez être payé. Il s’agit d’un processus en quatre étapes visant à aider les gens à déterminer leur véritable objectif. L’idée est que lorsque ces quatre éléments se croisent, vous avez trouvé votre ikigai.
Trouver son Ikigaï
La première étape consiste à réfléchir à ce que vous aimez faire. Cela peut aller de jouer à des jeux vidéo à écrire de la poésie, en passant par organiser des fêtes, du moment que cela vous apporte de la joie.
L’étape suivante consiste à réfléchir à ce pour quoi vous êtes doué. Il peut s’agir d’un talent que vous possédez ou d’une compétence que vous avez acquise au fil du temps. Il doit s’agir d’un domaine dans lequel vous vous sentez en confiance et que vous pouvez maîtriser. Cela peut aller de jouer de tel instrument de musique, à travailler le bois, en passant par écouter les gens. Toutes les activités pour lesquelles vous avez un minimum de savoir-faire.
La troisième étape consiste à vous demander ce dont le monde a besoin. Cela peut aller d’une source d’énergie propre à un meilleur système éducatif, en passant par une organisation coopérative et inclusive. Il s’agit de votre regard sur le monde, qu’est ce que vous comprenez des besoins du monde selon votre propre sensibilité. Vous devez ici réfléchir au type d’impact que vous souhaitez avoir sur le monde. Où est-ce que vous aimeriez vous sentir utile ?
La dernière étape consiste à réfléchir à ce pour quoi vous pouvez être payé. C’est important, car cela vous permet de vivre de votre ikigai. Il est important d’être réaliste quant à ce que vous pouvez gagner avec votre ikigai, et de vous assurer que votre ikigai s’aligne sur ce que vous pouvez réaliser financièrement. Pour cette étape, je vous conseille de procéder en 2 temps : dans un premier temps constituer des trios cohérents en assemblant une chose que vous aimez faire, une compétence et un besoin du monde. Constituer le plus de trios possibles. Dans un deuxième temps, prenez chaque trio et imaginez des opportunités pour en tirer un revenu, soit en tant que salarié, soit en tant qu’entrepreneur. Enfin, choisissez les opportunités les plus faciles ou les plus sécures ou les plus profitables, selon vos propres critères.
L’ikigai est un outil puissant pour trouver un but et une direction dans la vie. Il peut vous aider à vous concentrer et à trouver la clarté, et vous aider à prendre les décisions qui vous conviennent. Il peut également vous aider à réfléchir à l’impact que vous souhaitez avoir sur le monde et à la manière dont vous pouvez utiliser vos compétences et vos talents pour y parvenir.
Une méditation pour vous aider
Je me suis servi du labyrinthe pour avoir une structure de méditation et trouver mon ikigaï.
Voici le plan de la méditation que le labyrinthe m’a inspiré pour trouver son IKIGAÏ
1er voyage : se connecter avec tout ce qu’on aime faire, ce qui nous procure de la joie, de la fierté, de l’excitation, de l’inspiration
2eme voyage : Parmi tout ce qu’on aime faire, sélectionner ce pour quoi on a un certain talent, des compétences, un savoir-faire, une expertise, une habilité…
3eme voyage : Parmi la sélection issue du 2ème voyage, qu’est ce que le monde a besoin ? A mon sens ? De mon point de vue…
Centre : Je synthétise en 3 ou 4 mots ce que j’aime, puis ce dont pourquoi je suis doué puis ce dont le monde a besoin selon moi. Et je tente une synthèse en 3 ou 4 mots des 3 synthèses trouvées. Cette synthèse des synthèses, c’est mon IKIGAÏ du moment.
3ème voyage : Je vérifie si cet IKIGAÏ est bien en phase avec mon âme. Je le rectifie si nécessaire. Jusqu’à ce que mon âme se sente honorer par la formulation trouvée.
2ème voyage : Je mets en dialogue cet IKIGAÏ avec mon esprit : mes valeurs, mes principes, ma façon de penser, d’exprimer mes émotions, le fonctionnement de ma psychée, les différentes parts de moi… Comment tout cela réagit ? est-ce compatible ? est-ce aligné ? harmonieux ? bénéfiques ? Comment cet IKIGAÏ transforme mon esprit ?
1er voyage : Je place cet IKIGAÏ dans une perspective matérielle. Comment le traduire concrètement dans ma vie familiale, sentimentale, sociale, citoyenne et professionnelle. Comment je peux en tirer des bénéfices sociaux, affectifs, financiers ?
Volontairement, je n’applique pas le 4ème filtre du schéma de l’IKIGAÏ “Ce pour quoi vous pouvez être payé” avant d’arriver au Centre. Car je traite cette question de façon plus large à la dernière circonvolution parcourue, celle qui prépare la matérialisation, l’incarnation, la concrétisation des idées. L’idée de bénéfices est pour moi plus large que la question de l’argent. L’argent en fait partie bien sûr, mais il ne constitue pas notre seul “salaire”. Il faut avoir conscience de nos besoins profonds pour savoir si une activité va nous nourrir. Besoin de célébration, de communauté, d’accomplissement, d’appartenance, de reconnaissance, de sécurité, d’affection….
Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle des 5 blessures de l’âme !
Rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice, … ce sont les 5 blessures qui nous empoisonnent la vie et nous empêchent d’avoir des relations saines et sereines.
Quelles sont les 5 blessures de l’âme ? Et pourquoi vous devriez les connaître ?
Les 5 blessures de l’âme sont :
le rejet ;
l’abandon ;
l’humiliation ;
la trahison ;
et l’injustice.
Elles sont à l’origine des différents maux d’une personne. Elles déterminent son comportement et peuvent empêcher son épanouissement.
Lise Bourbeau en parle dans son bestseller international, “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même”. Elle y établit un lien entre les traumatismes intérieurs et l’aspect extérieur de l’individu. Mais sa démarche comporte beaucoup de lacunes scientifiques. Et je trouve qu’il est dangereux d’essentialiser des morphologies…
D’après Isabelle Gauducheau et Mary Laure Teyssedre, ces blessures permettent à une personne de construire son identité. Elles font partie des expériences de vie qui la définissent.
Tellement importantes pour comprendre ce qui se passe dans notre vie, il est donc logique de les identifier.
Comment identifier les cinq blessures de l’âme ?
Les blessures qui font le plus souffrir sont celles causées par les personnes les plus proches, puisque c’est avec elles que nous avons le plus d’engagements relationnels et d’engagements émotionnels. Plus vous avez d’interactions avec une personne et plus cette personne va avoir de l’influence ou de l’impact dans votre vie et votre santé physique, psychique, mentale, psychologique…
Pouvoir identifier ses blessures de l’âme est une étape primordiale pour entamer son processus de guérison. Pour y arriver, il est important de connaître leurs origines.
L’origine des 5 blessures de l’âme
Tous les évènements qui nous marquent désagréablement sont intimement reliés à ces blessures :
le rejet ;
l’abandon ;
l’humiliation ;
la trahison ;
et l’injustice.
Que ce soit sur le plan mental, émotionnel ou physique, cela entraîne des conséquences comportementales. La personne touchée pourrait avoir de la difficulté à vivre en société et à s’épanouir.
Ces blessures peuvent remonter à la petite enfance ou à des évènements traumatiques de votre vie ou encore des évènements récurrents, de faible intensité mais avec une haute fréquence : brimades, réprimandes, petites violences, railleries subies quotidiennement…
Les violences subies nous ont d’autant plus affecté qu’elles sont venues percuter des besoins particuliers : protection, sécurité, affection, célébration, reconnaissance, etc … Ces violences nous ont infligé des blessures, qui a leur tour ont généré des stratégies de défense, d’évitement, de contrôle, de compensation. Contrairement à Lise Bourbeau, je ne crois pas qu’à chaque blessure il correspondent une stratégie, ce qu’elle appelle un masque et encore moins une morphologie ! Je crois, selon mes observations, qu’à chaque blessure peut correspondre un mix de stratégies différentes selon la maturité et l’état émotionnel du moment de la personne.
Les particularités de chacune des cinq blessures de l’âme
Toute personne porte en elle au moins une de ces blessures. Certaines peuvent être plus importantes ou dominantes que d’autres. Leurs particularités sont accentuées proportionnellement à l’importance qu’elles ont généralement.
Le rejet
Il apparaît chez toute personne qui se sent rejetée par son entourage. Cela peut venir de la famille, des amis ou des membres de sa communauté. Ce ressenti blesse profondément son estime de soi et mène à des réactions spécifiques.
Toute personne souffrant de blessure de rejet crée un masque pour se protéger. Ce dernier a les traits de caractère suivants :
sensibilité exacerbée aux remarques venant du parent du même sexe ;
estime très basse de soi ;
tactique de parade ou d’évitement ;
attache moins d’importance à l’argent ni aux biens matériels ;
forte habitude à l’isolement ;
non-droit aux joies de la vie et à l’amour ;
attitude de panique perpétuelle.
L’abandon
Cette blessure est une source d’angoisse et de souffrance. Elle se présente généralement pendant l’enfance et est très souvent minimisée. Mais les dégâts qu’elle provoque quant à eux sont bien réels.
Cette blessure est à l’origine de crises d’angoisse chez les adolescents et les adultes. Elle est le plus souvent causée par le parent du sexe opposé.
Elle provient des situations importantes où l’enfant ne s’est pas senti soutenu ou encouragé. Ces blessures créent une réaction unique très particulière que nous pouvons garder très longtemps après.
La blessure d’abandon laisse à la personne qui en souffre :
une constante recherche de l’approbation du parent du sexe opposé ;
une envie d’être le centre de l’attention ;
un désir de vivre et de ressentir avec plus d’ampleur les situations pas trop marquantes ;
des joies généralement euphoriques ;
un besoin de toujours être aux extrêmes des pôles des sentiments ;
des peines qui seront catastrophiques ;
des colères qui sont souvent terribles et sans précédent ;
une incapacité de vouloir ou de faire ce dont elle a envie ;
une peur terrible de la solitude.
L’humiliation
La blessure d’humiliation, comme toutes les autres, a ses racines dans l’enfance. Elle naît des situations de rabaissements constants et de critiques continuelles. Les proches réprimant toute forme de plaisir sont à l’origine de ces situations.
Face à ces critiques, l’enfant éprouve la sensation de ne jamais pouvoir être à la hauteur. La blessure prend forme immédiatement. Les réactions relatives à la douleur éprouvée forgent le comportement de la personne atteinte.
Elle se crée un masque qui dispose des traits de comportement suivants :
une haute sensualité ;
un goût prononcé pour les plaisirs extrêmes ;
un grand sens du dévouement ;
une hypersensibilité ;
une basse estime personnelle ;
une relation dite fusionnelle avec sa mère.
La trahison
La blessure de la trahison naît des situations où la personne s’est sentie trahie ou manipulée. Comme pour toutes les autres blessures de l’âme, elle tire ses origines de l’enfance.
Cependant, elle peut aussi naître des situations de dévalorisation ou de maltraitance. Le masque de la trahison se prononce par les traits de comportement suivant :
une forte personnalité ;
une tendance à vouloir être le centre de l’attention ;
une intolérance à la lenteur ;
un côté séducteur et manipulateur ;
des tendances à vite devenir colériques.
L’injustice
La blessure d’injustice résulte des situations d’autorité et de sévérité abusives. Provenant généralement du parent du même sexe, elle a aussi ses origines dans l’enfance. La réaction face à cette réalité forge le caractère.
En grandissant, l’enfant se crée un masque de l’injustice qui le rend :
perfectionniste à l’excès ;
très optimiste en toute circonstance ;
très respectueux des règlementations établies ;
assez autonome dans ses actions et décisions ;
travailleur acharné.
Comment se débarrasser des 5 blessures de l’âme ?
Chacune de ces 5 blessures a ses propres caractéristiques. Elles ne se traitent pas de la même manière. Ainsi, les techniques pour soigner ces 5 blessures sont toutes différentes. Le processus de guérison suit toutefois un canevas bien déterminé.
Le cas de la blessure du rejet
Quatre étapes permettent de s’affranchir de cette blessure qui est la pire de toutes.
La prise de conscience
En général, prendre conscience d’un problème constitue l’étape la plus importante du processus de guérison. Si vous avez la blessure du rejet et une grande habitude à porter le masque du fuyant, vous êtes conscient de développer les traits de caractères suivants :
l’attente continuelle d’une ouverture pour agir ;
l’accord d’une importance démesurée à l’opinion des autres ;
l’action de toujours baser son estime de soi en fonction des avis des autres ;
la passivité.
S’identifier dans les traits de caractère du masque du rejet constitue un premier pas.
Accorder son pardon
Cette étape est la plus difficile. Accorder son pardon quand on se sent blessé est un acte digne de louanges. C’est assez éprouvant pour soi, car le cœur et le moral sont extrêmement sollicités.
Une fois le pardon accordé, l’énorme poids attaché au cœur devient plus léger. Le soulagement qui s’ensuit est sans pareil. Vous ressentez une liberté regagnée, une légèreté retrouvée, une joie réappropriée.
Il s’agit d’un sentiment indescriptible qui envahit le cœur et ensuite le corps tout entier.
Affronter ses peurs et prendre des initiatives
À cette étape, il est question de la prise de responsabilités et d’initiatives personnelles. Il faudra s’impliquer activement dans les échanges avec les autres :
savoir s’ouvrir et s’exprimer honnêtement ;
être à l’écoute de soi et de son entourage ;
ne plus céder à la panique ;
éviter toute situation pouvant vous mettre dans un état d’apitoiement et de rejet ;
investir en travaillant énormément sur soi ;
garder une attitude positive en toute circonstance.
Le plus important, c’est de savoir rassurer ses proches et accepter d’être aimé.
Oser prendre sa place et s’affirmer
Savoir oser et s’affirmer, c’est être en mesure de tout faire pour devenir une meilleure version de soi.
Il faudra aller au-devant de toute situation sans peur ni regret, savoir apprécier en toutes circonstances les événements de la vie puis faire preuve de fierté et d’amour-propre.
Pour vaincre la blessure du rejet, il est important de pardonner, de s’ouvrir aux autres et d’oser s’affirmer. Il faut affronter l’avenir avec assurance.
Le cas de la blessure de l’abandon
Il est possible de se débarrasser de la blessure de l’abandon en cinq étapes.
Prise de conscience
Tout d’abord, s’identifier aux différents traits du masque de l’abandon c’est admettre que vous vous êtes caché derrière à de nombreuses reprises. Ici, il sera question d’accepter que vous avez a été abandonné par un proche que vous aimiez vraiment.
Par la suite, il faudra prendre conscience de tous les préjudices et de la souffrance perçue depuis l’acquisition de cette blessure et être assez fort pour les accepter.
Accorder son pardon
Dans cette étape qui est toujours la plus ardue de toutes, il faudra faire preuve de force morale. Elle est évidemment l’étape la plus difficile, mais aussi la plus importante de toutes.
Il sera question de pardonner sincèrement à toutes les personnes qui vous ont abandonné. Plus le pardon sera sincère, plus votre cœur sera léger.
Dans le cas contraire, vous garderez la blessure et le masque qui l’accompagne. Et les risques de reproduire le même schéma seront élevés.
Apprendre à vivre et à combattre la solitude
Ne vous laissez pas berner, combattre la solitude est très difficile. L’acceptation de soi est primordiale pour vous affranchir de la solitude.
La persévérance dans la croyance en vos capacités et la fierté propre sont les clés de la guérison. Vous ne devez surtout pas céder aux doutes et à la peur.
Faire preuve de confiance en soi
Sans vouloir vous embrouiller l’esprit, la confiance en soi est une foi inébranlable en vos capacités. Par abus, c’est comme affirmer “Je vais marcher sur la Lune”, y croire.
Même sans en être conscient vous vous donnerez les moyens d’y parvenir. C’est là, la réelle force de la confiance en soi.
Ne plus dépendre de l’attention des autres
Il sera question pour vous d’accepter que ressentir de l’amertume et de la solitude est normal. Même si cet état est tout à fait logique, énormément de personnes ne l’acceptent pas.
Savoir accepter cela vous permettra d’être plus posé et serein. Surtout de ne plus dépendre de l’attention des autres. Surmonter cette dépendance vous permettra aussi de voir les intentions derrière ces attentions.
Cela vous permettra de déterminer si elles sont bonnes ou mauvaises.
La blessure de l’abandon sera derrière vous si êtes capable de l’accepter, de pardonner, de vaincre vos doutes et de croire en vous. Vous pouvez alors aller de l’avant en toute sérénité.
Le cas de la blessure de l’humiliation
Le processus de guérison suivra toujours la règle des 5 étapes qui ont fait leurs preuves.
Prise de conscience
Prendre conscience que vous avez la blessure de l’humiliation, c’est accepter que vous portez aussi son masque. Accepter serait être conscient de ce que ce masque vous a fait être. Vous devez reconnaître les points que cela vous a apportés, qu’ils soient bons ou mauvais.
Accorder son pardon
Vous pardonner et l’accorder à sa mère ne seront pas faciles. Cela vous aidera cependant à guérir de cette blessure.
Admettre la honte de soi
Vous devez admettre que vous avez honte de vous et surtout ne pas reporter la faute sur votre mère. Car ici vous seule êtes en cause. Gardez en tête que c’est humain de commettre des fautes. Le fait d’avoir honte prouve simplement votre humanité.
Ne plus faire preuve d’égoïsme exacerbé
Ne pensez plus uniquement à vous, faites aussi attention à ceux qui vous entourent. Pensez à ce qu’ils veulent et pas uniquement à vos besoins.
Se détacher des charges continuelles
Il sera question de garder vos responsabilités en délestant celles qui proviennent de dépendances affectives.
La blessure de l’humiliation peut empoisonner la relation avec votre mère. Empêchez votre honte de faire rejaillir les conséquences sur elle, apprenez à lui pardonner. Faites passer ses besoins avant les vôtres à partir de maintenant.
Le cas de la blessure de la trahison
Tout comme le processus de guérison des autres blessures, cinq étapes ont fait leurs preuves pour vous affranchir de la blessure de la trahison.
Prise de conscience
La blessure de la trahison et son masque sont difficiles à accepter. Admettre la trahison ou les maltraitances dont vous avez été victime est éprouvant. Toutefois, en prendre conscience constitue un grand pas vers la guérison.
Accorder son pardon
Le pardon commence par vous-même. Le masque de la trahison est apparu parce que vous n’acceptiez pas les évènements. Il est temps de vous pardonner et de pardonner à ceux qui vous ont trahi.
Apprendre à être moins colérique
La difficulté sera de retrouver la sérénité nécessaire afin de gérer votre colère. Cette sérénité doit venir de la sincérité dont vous auriez fait preuve lors du pardon. La légèreté retrouvée vous aidera à y parvenir.
Savoir lâcher prise
Il faudra savoir faire ce qu’il faut pour que les situations de crise de colère disparaissent. Apprenez à donner raison à vos proches et vos collaborateurs.
Laisser un peu de place aux autres
Vous devez être patient et aussi avoir la capacité d’octroyer aux autres une chance de prouver leurs valeurs. Ne prenez pas toujours les rênes dans toutes les situations.
Vous devez accepter la blessure de la trahison même si c’est difficile. Pardonnez, ravalez vos colères et apprenez à lâcher du lest pour alléger votre cœur et pouvoir s’ouvrir aux autres.
Le cas de la blessure de l’injustice
Les 5 points suivants vous permettront de vous débarrasser de la blessure de l’injustice.
Prise de conscience
Il sera question de prendre conscience que vous avez été traité injustement et surtout l’accepter. C’est un état comme tant d’autres dans la vie.
Accorder son pardon
Vous devez faire face à ceux qui vous ont offensés et leur accorder votre pardon sincèrement. Et enfin, vous devez réduire vos attentes venant d’eux.
S’accorder le droit à l’erreur
Il s’agit tout simplement de faire tout ce qui est possible pour accepter d’être un humain. Tout le monde a droit à l’erreur. Et c’est en commettant des erreurs que justement vous apprendrez à ne plus en faire.
Être moins perfectionniste avec les autres
Ne soyez pas trop pointilleux et acceptez que tout le monde n’ait pas le même sens des détails que vous.
Libérer ses émotions
“Se libérer de ses émotions” consistera à vous ouvrir un peu plus aux autres. Vous pouvez partager vos sentiments avec votre entourage personnel comme professionnel. Vous y gagnerez surement plus !
Dites-vous que chaque individu a droit à l’erreur. Le pardon est le premier pas vers la guérison de la blessure liée à l’injustice. Ouvrez-vous aux autres et soyez plus indulgent avec eux.
Que retenir ?
En somme, porter une attention particulière à l’étude de votre comportement est la clé. Vous devriez toujours prendre quelques secondes d’analyse avant de réagir aux situations blessantes.
Observez la réaction que vous adopteriez est le meilleur des remèdes à ces blessures. Cela vous permettra de faire les ajustements qui s’imposent pour éviter les débordements.
Foire aux questions
Peut-on guérir d’une blessure de l’âme ?
Oui, il est possible de guérir d’une blessure de l’âme. Toutefois, le processus peut être long et périlleux. Il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par un psycholoque pour un travail sur soi en sécurité.
Comment guérir des 5 blessures de l’âme ?
Pour guérir des 5 blessures de l’âme, il faut commencer par en prendre conscience et l’accepter. Apprendre ensuite à se pardonner et pardonner aux autres. Il est aussi important de savoir maîtriser ses émotions et éviter de tout contrôler. J’ai réaliser une méditation guidée pour identifier ses blessures et en guérir.
Qu’est-ce qu’une blessure émotionnelle ?
Une blessure émotionnelle est un traumatisme psychologique qui survient à la suite d’une expérience négative. Elle est souvent profonde et difficile à traiter. Cette blessure implique généralement un ami, un amant, un membre de la famille et autres.
Quelles sont les blessures de l’enfance ?
Les blessures de l’enfance sont nombreuses. En dehors de celles de l’âme, il en existe bien d’autres à savoir :
Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle des émotions !
Les émotions sont des réactions que les êtres humains éprouvent en réponse à des événements ou des situations. Le type d’émotion ressentie par une personne est déterminé par la circonstance qui déclenche l’émotion. Par exemple, une personne éprouve de la joie lorsqu’elle reçoit une bonne nouvelle. Une personne éprouve de la peur lorsqu’elle est menacée.
Les émotions ont une forte influence sur notre vie quotidienne. Nous prenons des décisions selon que nous sommes heureux, en colère, tristes, ennuyés ou frustrés. Nous choisissons des activités et des loisirs en fonction des émotions qu’ils suscitent. Comprendre les émotions peut nous aider à naviguer dans la vie avec plus de facilité et de stabilité.
Que sont les émotions ?
Dans leur livre “Discovering Psychology”, les auteurs Don Hockenbury et Sandra E. Hockenbury suggèrent qu’une émotion est un état psychologique complexe qui comporte trois composantes distinctes : une expérience subjective, une réponse physiologique et une réponse comportementale ou expressive.
En plus d’essayer de définir ce que sont les émotions, les chercheurs ont également tenté d’identifier et de classer les différents types d’émotions. Les descriptions et les idées ont évolué au fil du temps.
En 1972, le psychologue Paul Ekman a suggéré qu’il existait six émotions de base, universelles dans toutes les cultures humaines : la peur, le dégoût, la colère, la surprise, le bonheur et la tristesse. Dans les années 1980, Robert Plutchik a introduit un autre système de classification des émotions connu sous le nom de “roue des émotions“. Ce modèle montre comment les différentes émotions peuvent être combinées ou mélangées, un peu comme un artiste mélange des couleurs primaires pour créer d’autres couleurs. En 1999, Ekman a élargi sa liste pour inclure un certain nombre d’autres émotions de base, notamment l’embarras, l’excitation, le mépris, la honte, la fierté, la satisfaction et l’amusement. Plutchik a proposé huit dimensions émotionnelles primaires : bonheur vs tristesse, colère vs peur, confiance vs dégoût, et surprise vs anticipation. Ces émotions peuvent ensuite être combinées pour en créer d’autres (par exemple, bonheur + anticipation = excitation).
Éléments clés des émotions
Afin de mieux comprendre ce que sont les émotions, concentrons-nous sur leurs trois éléments clés, à savoir l’expérience subjective, la réponse physiologique et la réponse comportementale.
L’expérience subjective
Bien que les experts pensent qu’il existe un certain nombre d’émotions universelles de base qui sont ressenties par des personnes du monde entier, indépendamment de leur origine ou de leur culture, les chercheurs pensent également que l’expérience des émotions peut être très subjective . Toutes les colères sont-elles identiques ? Votre propre expérience peut aller d’une légère contrariété à une rage aveuglante. De plus, nous ne ressentons pas toujours des formes pures de chaque émotion. Il est courant d’éprouver des émotions mixtes à l’occasion de différents événements ou situations de notre vie. Lorsque vous commencez un nouvel emploi, vous pouvez vous sentir à la fois excité et nerveux. Se marier ou avoir un enfant peut être marqué par une grande variété d’émotions allant de la joie à l’anxiété. Ces émotions peuvent survenir simultanément ou se succéder les unes aux autres.
Réponse physiologique
Si vous avez déjà senti votre estomac se tordre d’anxiété ou votre cœur palpiter de peur, vous savez que les émotions provoquent également de fortes réactions physiologiques. Le système nerveux autonome contrôle les réactions involontaires du corps, comme la circulation sanguine et la digestion. Le système nerveux sympathique est chargé de contrôler les réactions de lutte ou de fuite du corps. Face à une menace, ces réactions préparent automatiquement votre corps à fuir le danger ou à affronter la menace .
Alors que les premières études sur la physiologie des émotions tendaient à se concentrer sur ces réponses autonomes, des recherches plus récentes ont ciblé le rôle du cerveau dans les émotions. Les scanners cérébraux ont montré que l’amygdale, qui fait partie du système limbique, joue un rôle important dans les émotions et la peur en particulier.
L’amygdale elle-même est une minuscule structure en forme d’amande qui a été associée à des états motivationnels tels que la faim et la soif, ainsi qu’à la mémoire et aux émotions. Les chercheurs ont utilisé l’imagerie cérébrale pour montrer que l’amygdale s’active lorsqu’on montre aux gens des images menaçantes. Il a également été démontré que les dommages causés à l’amygdale altèrent la réaction de peur.
Réponse comportementale
Le dernier élément est peut-être celui qui vous est le plus familier : l’expression réelle des émotions. Nous passons beaucoup de temps à interpréter les expressions émotionnelles des personnes qui nous entourent. Notre capacité à comprendre avec précision ces expressions est liée à ce que les psychologues appellent l’intelligence émotionnelle, et ces expressions jouent un rôle majeur dans notre langage corporel général. Les normes socioculturelles jouent également un rôle dans la façon dont nous exprimons et interprétons les émotions. Au Japon, par exemple, les gens ont tendance à masquer les manifestations de peur ou de dégoût en présence d’une figure d’autorité. Aux États-Unis, les gens sont plus enclins à exprimer des émotions négatives à la fois seuls et en présence d’autres personnes, alors qu’au Japon, ils sont plus enclins à le faire seuls.
Théories de l’émotion
Charles Darwin a proposé la théorie évolutionniste des émotions, qui suggère que les émotions s’adaptent à notre environnement et améliorent nos chances de survie. Par exemple, des émotions comme l’amour sont adaptatives car elles favorisent l’accouplement et la reproduction. Les émotions comme la peur nous protègent des prédateurs.
La théorie de James-Lange soutient que nos réponses physiques sont responsables des émotions. Si quelqu’un vous surprend et crie, par exemple, votre rythme cardiaque augmente. C’est l’augmentation de votre rythme cardiaque qui vous fait ressentir la peur. La théorie de Cannon-Bard réfute la théorie de James-Lange, affirmant que les gens éprouvent des réponses émotionnelles et physiques en même temps.
La théorie de Schachter-Singer est une théorie cognitive des émotions qui suggère que nos pensées sont en fait responsables des émotions. La théorie de l’évaluation cognitive est similaire à cette théorie. Elle postule qu’une personne doit d’abord penser avant de ressentir une émotion. Par exemple, votre cerveau juge une situation comme étant menaçante, et par conséquent, vous ressentez de la peur.
Les types d’émotions
Il existe plusieurs théories sur le nombre de types d’émotions que les humains éprouvent. Comme nous l’avons mentionné, le psychologue Paul Ekman a établi les six émotions universelles suivantes:
Le bonheur : De nombreuses personnes recherchent le bonheur, car il s’agit d’une émotion agréable accompagnée d’un sentiment de bien-être et de satisfaction. Le bonheur s’exprime souvent par un sourire ou un ton de voix optimiste. Le mouvement associé du corps est l’étirement vers le haut.
La tristesse : Nous sommes tous confrontés à la tristesse de temps en temps. Une personne peut exprimer sa tristesse en pleurant, en étant silencieuse et/ou en se retirant des autres. Les types de tristesse comprennent le chagrin, le désespoir et la déception. Le mouvement associé du corps est l’effondrement vers le sol.
Peur : La peur peut accélérer le rythme cardiaque, provoquer des pensées rapides ou déclencher la réaction de lutte ou de fuite. Il peut s’agir d’une réaction à des menaces réelles ou perçues. Certaines personnes apprécient la montée d’adrénaline qui accompagne la peur en regardant des films d’horreur, en faisant des montagnes russes ou en sautant en parachute. Le mouvement associé du corps est le recul vers l’arrière.
Dégoût : Le dégoût peut être déclenché par une expérience physique, comme la vue ou l’odeur d’aliments pourris, de sang ou d’une mauvaise hygiène. Le dégoût moral peut survenir lorsqu’une personne voit une autre personne faire quelque chose qu’elle trouve immoral ou répugnant.
Colère : La colère peut être exprimée par des expressions faciales comme le froncement des sourcils, les cris ou un comportement violent. La colère peut te motiver à faire des changements dans ta vie, mais tu dois trouver un exutoire sain pour exprimer ta colère afin qu’elle ne cause pas de tort à toi-même ou aux autres. Le mouvement associé du corps est de repousser.
La surprise : La surprise peut être agréable ou désagréable. Vous pouvez ouvrir la bouche ou sursauter lorsque vous êtes surpris.20 La surprise, comme la peur, peut déclencher la réaction de combat ou de fuite. Émotions, sentiments et humeurs
Dans le langage courant, les termes ” émotions “, ” sentiments ” et ” humeurs ” sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils ont en fait des significations différentes. Une émotion est normalement de courte durée, mais intense. Les émotions sont également susceptibles d’avoir une cause précise et identifiable. Par exemple, après un désaccord avec un ami sur la politique, vous pouvez ressentir de la colère. Prenez l’exemple d’un désaccord avec votre ami. Vous pouvez tous deux quitter la conversation en ayant ressenti l’émotion de la colère.
Votre colère peut ressembler à de la frustration, car vous avez l’impression que votre ami ne vous écoute jamais lorsque vous parlez. La colère de votre ami, quant à elle, peut ressembler à de la jalousie car il a l’impression que vous en savez beaucoup plus qu’il n’en sait sur le sujet. Vous ressentez tous deux la même émotion, mais vos sentiments sont différents en raison de vos interprétations distinctes.
Une humeur peut être décrite comme un état émotionnel temporaire. Parfois, les humeurs sont causées par des raisons claires – vous pouvez avoir l’impression que tout va comme vous voulez cette semaine, et vous êtes donc d’humeur joyeuse. Mais dans de nombreux cas, il peut être difficile d’identifier la cause spécifique d’une humeur. Par exemple, vous pouvez vous sentir morose pendant plusieurs jours sans raison claire et identifiable.
Si vous êtes aux prises avec une mauvaise humeur ou des émotions difficiles, parlez-en à un médecin ou à un professionnel de la santé mentale. Ils peuvent vous offrir un soutien, des conseils et des solutions qui vous aideront à vous sentir à nouveau au mieux de votre forme.
1er geste avec ses émotions
La plupart d’entre nous ressentent une grande variété d’émotions. Les sentiments qui découlent de ces émotions peuvent parfois être accablants, mais une première étape utile peut simplement consister à étiqueter l’émotion. Comprenez qu’il n’y a rien de mal à ressentir n’importe quel type d’émotion, même celles qui sont difficiles à gérer comme la tristesse ou la colère.
Si vous avez du mal à gérer vos émotions ou vos sentiments, envisagez de consulter un professionnel de la santé mentale qui pourra vous aider à résoudre vos problèmes.
Retrouvez mes méditations guidées sur les émotions :
Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle des 5 langages de l’amour !
Selon l’auteur Gary Chapman, il existe cinq langages de l’amour. Notre “langage d’amour” décrit la façon dont nous recevons l’amour des autres et la façon dont nous témoignons notre amour aux autres.
Ces langages sont les suivants :
Les paroles valorisantes – Dire des choses encourageantes à votre partenaire.
Les services rendus – Faire des choses utiles pour votre partenaire.
Recevoir des cadeaux – Offrir des cadeaux à votre partenaire pour lui dire que vous pensez à lui.
Le temps de qualité – Passer des moments significatifs et qualitatif avec votre partenaire.
Le contact physique – Bien sûr il y a la sexualité, mais pas que ! Il y a aussi et surtout les caresses, les “hugs”, se tenir la main, les gestes affectueux…
Chacun de nous est différent dans sa façon de recevoir et d’émettre l’amour. En apprenant à donner de l’amour de la manière dont notre partenaire peut le mieux le recevoir, et en demandant à notre partenaire de nous donner de l’amour de la manière dont nous pouvons le recevoir, nous pouvons créer des relations plus fortes. L’amour comme langage est une question d’émission et de réception ! Si vous émettez un signal auquel votre partenaire n’est pas ou peu sensible, peu de chance que votre signal soit reçu avec l’intensité et la qualité souhaitées… Réciproquement, Si vous n’êtes que peu ou pas sensible au signal émis par votre partenaire, la communication passe mal et cette situation est source d’incompréhension, de tension, de ressentiment. Nous pensons alors que notre partenaire ne nous aime pas ou nous aime moins alors que nous avons juste un problème de communication ! CE serait dommage de se séparer pour ça alors que dans le fond on s’aime fort ! Il faut juste apprendre à le dire et à le comprendre dans la langue de l’autre !
En savoir plus sur chacun des langages de l’amour
Vous voulez savoir quels sont les langages de l’amour que vous parlez (ou qui vous parlent) ?
Langage d’amour n°1 : les paroles valorisantes Demandez-vous ce que vous ressentez lorsque vous entendez votre partenaire vous adresser des mots encourageants, positifs et affirmatifs, ainsi que des compliments.
Exemples : Votre partenaire vous félicite, vous dit “beau travail !”, vous dit que vous êtes séduisant.e, ou vous remercie pour quelque chose ?
Si ces choses vous font vous sentir le plus aimé et le plus heureux, les mots d’affirmation peuvent être votre principal langage amoureux.
Deuxième langage de l’amour : les services rendus Demandez-vous ce que vous ressentez lorsque votre partenaire vous aide à accomplir des tâches qui réduisent votre charge ou votre stress.
Exemples : Votre partenaire fait une corvée pour vous, fait une course pour vous, ou s’occupe de quelque chose sans qu’on lui demande ? (Gratter le pare-brise de la voiture, sortir les poubelles, trouver ce livre que vous cherchiez depuis longtemps, …)
Si ces choses vous font vous sentir le plus aimé et le plus heureux, les services rendus peuvent être votre principal langage amoureux.
Troisième langue d’amour : Les cadeaux Demandez-vous ce que vous ressentez lorsque votre partenaire vous offre des cadeaux attentionnés ou extravagants.
Exemples : Vous recevez un cadeau de votre partenaire qui vous dit qu’il/elle a pensé à vous, un habit, un objet, un gadget, une petit plaisir, …
Si ces choses vous font vous sentir le plus aimé et le plus heureux, recevoir des cadeaux est peut-être votre principal langage amoureux. Pas la peine de culpabiliser ! Ca ne fait pas de vous quelqu’un de vénal ! C’est juste votre langage d’amour !
Quatrième langage amoureux : Le temps de qualité Demandez-vous ce que vous ressentez lorsque votre partenaire vous accorde toute son attention et que vous vous engagez dans une conversation ou des activités significatives. L’important ici, c’est la qualité de la présence, votre partenaire est là clairement pour vous, il vous consacre de l’attention et du temps.
Exemples : Vous et votre partenaire avez une soirée en amoureux, vous partez en voyage ensemble ou vous avez une conversation profonde ?
Si ces situations vous font sentir le plus aimé et le plus heureux, le temps de qualité est peut-être votre principal langage amoureux.
Cinquième langage d’amour 5 : Le contact physique Demandez-vous ce que vous ressentez lorsque votre partenaire vous montre son affection par le toucher : des gestes affectueux, des caresses, des embrassades… Une caresse dans le cou, une main tenue, un frottement réconfortant de l’épaule avec la main, ….
Exemples : Vous et votre partenaire vous tenez la main, vous vous embrassez, vous vous enlacez ou vous vous tenez près l’un de l’autre, “collé-collé”.
Si ces gestes vous font sentir le plus aimé et le plus heureux, le contact physique est peut-être votre principal langage amoureux.
Comment utiliser les langages de l’amour dans votre relation Si nous voulons construire des relations saines, harmonieuses, intimes, complices, nous devons y travailler. Nous devons dire à notre partenaire ce qui nous fait sentir aimés et nous devons lui montrer notre amour de la manière dont il veut le recevoir. C’est ainsi que nous pouvons utiliser les langages de l’amour pour améliorer la qualité de nos relations. Parmi les 5 langages, choisissez les 2 les plus importantes pour vous et faites les connaitre à votre partenaire, réciproquement demandez à votre partenaire les 2 langages les plus importants pour elle / lui.
Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle des accords toltèques !
LES ACCORDS TOLTEQUES : QUE SONT-ILS ?
Les accords toltèques sont des contrats, faits en conscience, que nous passons avec nous-mêmes, avec les autres. Ces contrats nous permettent d’harmoniser nos valeurs avec nos actions pour nous permettre de nous apporter de la joie de vivre, sans nous contraindre à certaines règles. Il est important d’essayer d’y arriver le plus possible, sans créer un carcan qui nous limiterait dans la transformation de notre vie.
QUELS SONT LES ACCORDS TOLTÈQUES ?
Il y a 4 accords Toltèques principaux, et un qui a été ajouté plus tard. Vous pouvez donc suivre ces 5 accords pour comprendre quel chemin suivre pour trouver la paix intérieure.
a. 1er accord : Que ta parole soit impeccable
Les mots ont un pouvoir particulièrement important. Utilisés à bon escient, ils peuvent faire des merveilles, et augmenter l’estime de soi. D’un autre côté, les mots peuvent aussi vous blesser, ou blesser les autres en particulier.
C’est pourquoi le premier accord toltèque nous demande de ne parler qu’avec intégrité. Prenez le temps de réfléchir, de peser vos mots. Ne laissez pas l’émotion d’une situation vous faire dire des choses blessantes. Au contraire, encouragez l’amour et la gentillesse dans ce que vous dites.
Être honnête ne signifie pas être hypocrite ou même impulsif. Mais cela signifie être capable de dire ce que vous pensez ou ressentez, en choisissant de manière appropriée les mots que vous voulez utiliser pour transmettre une idée ou une opinion. Commencez votre parole par “Je” : “Je me sens agacé…” plutot que pas “Tu” : “Tu m’agaces…”
Par exemple, si vous avez l’impression qu’un de vos collègues n’est pas efficace aujourd’hui, ne lui dites pas “tu ne fais rien”, mais demandez-lui plutôt si tout va bien, car il semble ailleurs. La relation sera plus sereine.
Pour vous-même, la logique est similaire. Faites attention à choisir vos mots sur vous-même. Ne vous dévalorisez pas à vos propres yeux et soyez indulgent envers vous-même.
b. Accord n° 2 : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
Nous sommes uniques, et voyons le monde à notre manière, en fonction de notre éducation, de nos croyances, de notre histoire, de nos peurs, etc. Nous interprétons chaque élément du monde à notre manière. La même histoire, le même événement ne seront pas perçus de la même manière entre vous et un autre. Chaque œil reçoit la vie d’une manière différente. Vous ne savez pas ce que l’autre comprend, interprète ou ressent. C’est la même chose de son côté ! Il ne sait pas comment vous visualisez son monde. Aucun ressenti n’a plus de valeur qu’un autre.
Rappelez-vous également que vous n’êtes pas les autres, et que vous n’êtes pas responsable de leur comportement ou de leurs actions. Ne pensez pas qu’ils agissent en fonction de vous ou contre vous. Ils agissent en fonction de leur éducation ou de leurs valeurs.
Si quelqu’un vous insulte dans la rue, il ne vous connaît pas, ce n’est donc pas contre vous. Mais dans son éducation et la façon dont il a appris à communiquer dans son environnement social était peut-être plein d’insultes. Il s’exprime donc de la manière dont il a été conditionné.
Ne vous placez donc pas au centre des situations. Voyez-les comme des faits ou des événements qui vous sont extérieurs. Laissez vos intuitions de côté et concentrez-vous sur l’aspect objectif des événements.
c. 3ème accord : Ne jamais faire de suppositions
Nous avons souvent tendance à vouloir interpréter les actions ou les paroles des autres. En général, nous faisons des suppositions, plutôt négatives, sur les personnes qui nous entourent ou sur leurs intentions. Tout comme nous ne connaissons pas l’histoire des autres, nous ne connaissons pas leurs idées sur une situation. Nous finissons par croire tellement fort à ce que nous pensons, que nous considérons nos suppositions comme des certitudes. Nous finissons donc par agir envers les autres en fonction de ce que nous pensons de leurs actions. Notre réponse et notre idée peuvent être biaisées.
Alors osez poser des questions, osez vous exprimer quand vous en avez besoin. Parlez clairement de vous, partagez ce que vous pensez et ressentez.
c. 4ème accord : Toujours faire de son mieux
Le meilleur n’est pas forcément le meilleur de nous-mêmes. Donnez-vous à 100%, jamais moins, mais jamais plus non plus. Que ce soit dans vos actions, dans vos projets mais aussi dans vos relations. Le meilleur de nous-mêmes fluctue, en fonction de notre humeur, de notre énergie, de nos pensées et de nos envies.
Agissez avec conscience, appréciez ce que vous faites, et faites-le avec le cœur. Fixez-vous des limites quant à ce que vous acceptez et jusqu’où vous vous sentez capable d’aller. Acceptez que vous ne soyez pas parfait ou que vous échouiez dans certains domaines.
Donnez-vous des objectifs SMART. Ces objectifs sont :
Spécifiques : avoir un objectif clairement défini. Vous savez clairement ce que vous allez faire dans vos projets. Mesurables : Vous pouvez objectiver vos objectifs de manière quantitative, soit en temps, soit en actions. Atteignable : Vos objectifs doivent être à votre portée, et vous devez avoir les moyens de progresser. Réalistes : Vérifiez si vos objectifs sont réalisables et pertinents par rapport à votre situation actuelle. Temporel : Donnez vous un jalon. Vous pouvez planifier plusieurs petits objectifs à la suite pour vous donner une ligne de conduite, ou bien un objectif défini dans un temps déterminé également.
c. Accord 5 : Soyez sceptique, mais apprenez à écouter
Apprenez à douter de ce que l’on peut vous dire. Cela peut avoir un réel pouvoir. En effet, nos pensées ou nos paroles sont gouvernées par nos émotions du moment. Être en questionnement ne signifie pas que nous avons peur, mais que nous pouvons être critiques, écouter et être bienveillants envers l’opinion de l’autre ou envers notre propre opinion. Nous ne laissons plus notre idée être colorée uniquement par notre émotion du moment.
Nous avons tendance à écouter l’autre dans le seul but de répondre et d’aller à l’encontre de ses arguments. Nous devons donc apprendre à écouter l’autre afin de le comprendre et d’accepter son point de vue.
POUR QUI ?
Pour les adultes, pour les enfants. Pour tous ceux qui veulent s’aider à trouver le chemin de la paix intérieure.
Chaque jour, prenez soin de vous en pensant à ces accords. Vous pouvez les écrire sur une feuille de papier, ou dans votre téléphone et vous les rappeler quand vous en avez besoin.
R : Les labyrinthes sont des motifs géométriques utilisés pour marcher ou suivre le tracé, comme outil d’aide au développement de la conscience ou des facultés cognitives comme la concentration. Ils existent depuis des milliers d’années, les plus vieux datent du néolithique. Personne ne sait avec certitude quand et où ils ont vu le jour. Ils ont été utilisés par différentes cultures et traditions mystiques et religieuses dans le monde entier à différentes époques.
Certains motifs sont simples, d’autres plus complexes.
Un labyrinthe diffère d’un dédale en ce sens qu’il n’y a qu’une seule entrée et une seule sortie qui se confondent. Les labyrinthes ont un chemin unique, sinueux et tournant, qui mène finalement au centre. Il n’y a pas d’impasse ni piège. Il n’y a rien à comprendre lorsque vous marchez ou tracez un labyrinthe. Il suffit de suivre le chemin jusqu’au centre, puis de refaire le même chemin pour sortir. En ce sens, il aide à lâcher prise et échapper au “mental”.
Les labyrinthes sont faits de divers matériaux. Certains sont en pierre, d’autres ont des chemins marqués d’herbe ou de gravier. Il existe de grands tapis aux motifs de labyrinthes qui sont déployés dans les gymnases ou les parcs. Il existe également de petits labyrinthes en bois, en métal, en tissu et en papier que l’on peut suivre avec le doigt ou un outil de traçage. (Cliquez ici pour imprimer un labyrinthe ).
Le labyrinthe le plus connu au monde est celui de la cathédrale de Chartres qui a été construite vers 1214. Il est fait de marbre taillé et posé à la main. Il mesure près de 12 mètres de diamètre et le chemin que vous suivez s’étend sur environ 26,50m.
Q : Pourquoi marcher dans un labyrinthe ?
R : Beaucoup utilisent le labyrinthe comme un outil d’aide à la conscience de soi.
Il peut être utilisé comme un outil pour ” détendre l’esprit “, et pour laisser aller le stress ou les soucis et préoccupations.
Certains hôpitaux, universités et églises ont installé des labyrinthes pour aider les gens à atteindre la paix ou la relaxation.
Marcher dans le labyrinthe peut libérer des comportements, des émotions, des souvenirs, des pensées et des sentiments de toutes sortes. Il peut vous “détortiller” ou vous relaxer. Au fur et à mesure que vous libérez l’énergie des vieux schémas, l’alignement de votre corps peut se déplacer ou se redresser vers un meilleur alignement spirituel.
Certains marchent dans un labyrinthe comme une sorte de méditation en mouvement.
Le labyrinthe peut être utilisé comme une métaphore de la façon dont vous vivez votre vie. Que pouvez-vous apprendre sur vous-même en le parcourant ?
Il peut être considéré comme un “voyage du héros” symbolique, ou un voyage vers un lieu de paix intérieure. Le centre peut représenter pour votre conscience peut-être votre cœur, votre Soi, ou votre être véritable.
(À l’origine, le labyrinthe de Chartres était appelé ” la route de Jérusalem “, et le nom de Jérusalem signifie en fait ” ville de la paix “. Dans certaines traditions, le labyrinthe était utilisé pour représenter la recherche du Saint Graal).
Q : Comment dois-je marcher dans le labyrinthe ?
R : Vous entrez dans le labyrinthe et suivez le chemin qui serpente vers le centre. Vous vous arrêtez au centre comme vous le souhaitez, puis vous faites demi-tour et sortez du labyrinthe par le même chemin que celui par lequel vous êtes entré, mais dans la direction opposée.
Q : Combien de temps cela prend-il ?
R : Certaines personnes peuvent entrer et sortir du labyrinthe en quinze minutes environ, d’autres y mettent plus d’une heure, en s’arrêtant pour prier, observer, méditer, profiter, etc.
Q : Dois-je faire le parcours tout seul ou puis-je être plusieurs à le faire en même temps ?
R : Vous pouvez le faire seul ou à plusieurs. Les gens marchent à des rythmes différents. Si vous rencontrez quelqu’un qui va dans la direction opposée, l’un d’eux s’écartera simplement du chemin momentanément pour permettre à l’autre de passer.
Q : Sur quoi dois-je me concentrer pendant que je marche dans le labyrinthe ?
R : Vous pouvez choisir une infinité de centres d’intérêt. Il n’y a pas de “bonne ou mauvaise” façon de marcher dans un labyrinthe.
Ce sur quoi vous vous concentrez à ce moment-là peut être déterminé par l’endroit où vous vous trouvez dans votre vie et par vos questions, préoccupations ou objectifs du moment.
Il est préférable de marcher dans le labyrinthe avec un cœur et un esprit ouverts, en demandant ce qui est pour votre plus grand bien.
Voici quelques suggestions.
Vous pouvez le parcourir comme une sorte de prière.
Vous pouvez le parcourir comme un voyage symbolique, comme mentionné ci-dessus.
Vous pouvez avoir l’intention de recevoir une inspiration, une réponse à une question ou une solution à un “problème”.
Vous pouvez marcher dans le labyrinthe avec l’intention de vous détendre, de vous débarrasser d’un souci ou d’un fardeau quelconque – en le laissant partir lorsque vous atteignez le centre.
Vous pouvez utiliser le labyrinthe pour en apprendre davantage sur vous-même et sur la vie, en étant simplement conscient de la façon dont vous le parcourez et de ce que vous observez en le parcourant.
Le faites-vous rapidement ? Ou lentement ? Perdez-vous votre concentration ou votre chemin ? Votre esprit s’emballe-t-il ou parvenez-vous à le maintenir stable et à rester présent ? Vous demandez-vous quand vous atteindrez le centre ? Vous demandez-vous si vous faites bien les choses ? Si vous rencontrez une autre personne sur votre chemin, êtes-vous impatient ? Êtes-vous celui qui s’écarte du chemin pour accommoder l’autre personne ? Ou bien gardez-vous votre direction et trouvez-vous que les autres s’écartent pour vous laisser faire votre chemin ?
Je vous invite à participer à un de mes ateliers pour essayer et vous faire votre propre idée !
Laissez libre cours à votre créativité et parcourez le labyrinthe de la manière qui vous semble la plus appropriée.
Contexte : La méditation telle qu’elle est connue actuellement est une pratique ancienne, qui remonte aux traditions asiatiques. Avec une technique appropriée, un état de relaxation physique et d’équilibre respiratoire peut être atteint naturellement et spontanément. Cet article considère la marche méditative en labyrinthe comme une expression unique du travail du Dr Lauren Artress, qui a étudié et appliqué sur le sol l’image du labyrinthe de la cathédrale de Chartres en France.
Méthodes : Cette étude a utilisé une approche qualitative. Il s’agit d’une étude transversale non randomisée, menée dans un institut de psychothérapies auprès d’un échantillon de 30 participants. Résultats : 99% du groupe ont déclaré ressentir une détresse émotionnelle causée par le sentiment d’une marche plus longue à l’aller, 21% ont déclaré ressentir la même chose pendant la marche sur le chemin, et 41% au début. Les autres participants se sont sentis perdus dans le temps et l’espace.
Conclusions : Cette étude a montré que la pratique de la marche en labyrinthe est une expérience physique, émotionnelle et sensorielle. Sur le plan clinique, la corrélation de cette expérience avec la planification des soins semble particulièrement pertinente.
Introduction 1.1. La méditation
Le mot portugais brésilien pour “méditation” est “meditação”. En portugais, il peut avoir plusieurs significations. Le dictionnaire monolingue portugais brésilien Aurélio définit ” meditação ” comme un nom féminin dérivé du verbe ” meditar ” (méditer), considérer, penser, projeter, avoir l’intention, réfléchir [1].
La méditation telle qu’elle est connue actuellement est une pratique ancienne, qui remonte aux traditions asiatiques. Elle est particulièrement liée aux philosophies du yoga et du bouddhisme. Avec une technique appropriée, un état de relaxation physique et d’équilibre respiratoire peut être atteint naturellement et spontanément [2]. Cependant, le terme est également utilisé pour désigner les pratiques encouragées par certaines religions, notamment le christianisme, le judaïsme, l’islam, le taoïsme et le chamanisme, qui consistent à déplacer la conscience du monde extérieur vers le monde intérieur [3]. La pleine conscience est une autre forme récente de méditation [4].
Le National Institute of Health (NIH), une agence américaine qui réglemente la recherche médicale, a officiellement reconnu la méditation comme une pratique thérapeutique qui peut être associée à la médecine conventionnelle [5].
Le ministère brésilien de la santé a inclus la méditation dans sa politique nationale sur les pratiques intégratives et complémentaires (PNPIC), promulguée le 3 mai 2006, conformément à l’ordonnance 971/GM/MS publiée dans l’édition 84 du Journal officiel du gouvernement le 4 mai 2006, section 1, page 20. Cette politique encourage les centres de santé et les hôpitaux publics brésiliens à proposer la méditation comme alternative thérapeutique. Ces actions gouvernementales sont les signes d’une tendance à considérer la méditation non seulement comme un moyen de bien-être mental et spirituel, mais aussi comme un moyen de bien-être physique [6]. Des études comportementales et neurophysiologiques montrent que la méditation améliore non seulement l’attention, mais aussi les réponses physiques et psychologiques [7,8].
En termes de recherche scientifique, les archives montrent que les potentialités de la méditation ont été discutées dès 1936, mais ce n’est que dans les années 60 que la méditation est devenue l’objet de recherches strictes [9].
À l’heure actuelle, des études suggèrent que la méditation peut modifier physiquement le cerveau et le corps, contribuant ainsi à l’amélioration d’une foule de conditions physiques et psychiques. Dans une étude menée en 2012, les chercheurs ont comparé les images cérébrales de 50 adultes pratiquant la méditation et de 50 non-pratiquants, chacun. Les résultats suggèrent que les pratiquants de méditation de longue durée présentaient davantage de plis (gyri) de la couche externe du cerveau. Ce processus connu sous le nom de gyrification est censé augmenter la capacité du cerveau à traiter l’information [10]. Une analyse documentaire de 2013 portant sur trois études suggère que la méditation peut retarder, arrêter ou même inverser les changements normaux liés à l’âge dans le cerveau [11].
Les études suggèrent que les recherches menées au cours des dernières décennies soutiennent largement l’affirmation selon laquelle la méditation consciente (mindfulness), si elle est pratiquée régulièrement, peut réduire le stress, promouvoir la santé et avoir des effets bénéfiques sur la santé physique et mentale et les performances cognitives. Peu d’institutions brésiliennes sont actuellement à la pointe de la recherche, de la formation et du traitement de la pleine conscience.
Des études récentes de neuro-imagerie ont commencé à établir une corrélation entre les zones du cerveau et les réseaux liés aux effets positifs susmentionnés [12].
Une étude, a montré que l’entraînement à la méditation améliore l’efficacité du cerveau pour l’attention et le contrôle des impulsions. Cette étude [13,14] a comparé un groupe de 20 méditants réguliers avec un groupe de 19 non-méditants au cours d’une tâche de Stroop mot-couleur (SWCT) adaptée à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. La tâche de Stroop est largement utilisée en neuropsychologie. Cette tâche permet de détecter des troubles neurologiques et cérébraux et peut être utilisée pour évaluer l’attention et surveiller les dysfonctionnements cognitifs. Elle évalue l’attention sélective, la capacité à se concentrer sur une activité et à inhiber la propension à répondre impulsivement, ainsi que la vitesse de traitement de l’information [14]. La tâche fait intervenir les circuits de l’attention, de la mémoire de travail, de la sélection et de l’inhibition des réponses, de la planification et de la réponse motrice, entre autres [15]. Les pratiquants réguliers de la méditation ont montré une activation de moins de régions du cerveau que les non-méditants pendant l’exécution d’une tâche d’attention. Cela suggère que l’entraînement à la méditation peut améliorer l’efficacité du cerveau pour l’attention et le contrôle des impulsions [15].
En 2016, une étude a présenté un aperçu des études menées dans son laboratoire sur les changements neuronaux associés à diverses formes de méditation. Des distinctions entre trois grandes formes de pratique de la méditation ont été faites : l’attention focalisée, le monitoring ouvert et l’entraînement à l’affect positif [16]. Chacune de ces formes de méditation a des effets neuronaux et comportementaux différents. Du point de vue de la neuroscience occidentale, les différentes formes de méditation peuvent être conceptualisées comme un entraînement mental visant à promouvoir la régulation des émotions et de l’attention, a également examiné certaines études longitudinales qui ont suivi les changements au fil du temps avec la pratique de la méditation. En plus des changements neuronaux observés, il a résumé les changements constatés dans la biologie périphérique qui peuvent moduler la santé physique et la maladie. Le circuit cérébral central de l’émotion est particulièrement impliqué dans les changements biologiques périphériques qui ont des conséquences sur la santé. Les conclusions générales de ces études sont que l’on peut transformer l’esprit par la méditation et ainsi modifier le cerveau et la périphérie d’une manière qui peut être bénéfique pour la santé mentale et physique, et pour le bien-être [16].
Aujourd’hui, la méditation fait l’objet d’études universitaires, elle est employée dans le monde de l’entreprise et les médias en parlent.
Une étude [17] caractérise la méditation comme une procédure contenant les paramètres de fonctionnement suivants :
(1) Utilisation d’une technique spécifique (clairement définie).
(2) Détente musculaire à un moment donné du processus.
(3) Relaxation logique, qui est essentiellement l’acte de ne pas rationaliser les effets psychophysiques possibles, y compris le fait de ne pas s’engager dans une analyse ou un jugement pendant le processus de méditation.
(4) L’atteinte d’un état auto-induit, qui se réfère à la capacité d’appliquer soi-même une méthode thérapeutique préalablement enseignée par un instructeur (c’est-à-dire qu’il doit être parfaitement possible de faire de la méditation chez soi).
(5) Capacité à se concentrer sur soi-même (ancrage), c’est-à-dire que pour commencer à méditer, l’individu doit disposer d’ancrages clairs qui lui permettent de contrôler sa concentration. Dans cette phase, une ancre doit être exercée activement. Être concentré consiste à rester subtilement vigilant à la possibilité d’être entraîné dans un train de pensées. La perte de l’ancre représente la perception de se laisser entraîner par l’esprit pensant. Ainsi, l’exercice actif de l’ancre est l’exercice de sa perception d’être entraîné dans une séquence de pensées [17].
La méditation peut générer une série de réponses physiques et psychologiques contribuant à la prévention de plusieurs affections (notamment celles résultant des effets délétères du stress), à la gestion d’affections connues et à la promotion de la santé mentale [15].
Toutes les techniques seront efficaces si le méditant suit les protocoles opérationnels appropriés, même si certaines techniques sont plus populaires que d’autres parce qu’elles ont été étudiées plus en détail, comme la méditation transcendantale, Zazen, Vipassana et la pleine conscience. Cardoso affirme que les techniques avec des ancrages objectifs sont plus bénéfiques pour le méditant débutant, qui devrait s’en tenir à ces techniques jusqu’à ce qu’il ait exercé la méditation à un degré considérable. À partir de ce moment-là, les ancrages subjectifs pourraient être mieux adaptés [17,18].
La méditation peut être utilisée à des fins thérapeutiques si les particularités de la condition traitée sont respectées. Toutes les formes de méditation ne sont pas nécessairement liées aux croyances asiatiques. Pour que la méditation remplisse son rôle dans la médecine complémentaire et préventive, elle doit être pratiquée quotidiennement et constamment [17].
Dans une étude comparant les effets de la marche méditative aux effets d’une marche rapide sur des personnes anxieuses, la méditation s’est avérée être la méthode préférée pour atténuer les symptômes de l’anxiété, par rapport à la marche rapide [21].
Les différentes formes de méditation favorisent la relaxation à des degrés variables. Cette variation peut souvent être attribuée à des facteurs individuels, plutôt qu’aux caractéristiques intrinsèques de la méditation – il en va de même pour la marche méditative en labyrinthe [22,23].
1.3. La marche méditative du labyrinthe
Cet article considère la marche méditative du labyrinthe comme une expression unique du travail du Dr Lauren Artress (1995), qui a étudié et appliqué l’image du labyrinthe sur le sol de la cathédrale de Chartres en France [24,25].
Lauren est un catalyseur clé de notre prise de conscience émergente de la connexion corps-esprit, de l’impact de nos pensées sur nos vies et de l’importance de vivre avec compassion [23,26]. La marche dans le labyrinthe déclenche des processus de type méditation dont les origines occidentales remontent aux pratiques pénitentiaires du Moyen Âge [24,27].
1.4. Les labyrinthes et comment se préparer à la méditation pédestre
Dans cette étude, des labyrinthes portables bi-dimensionnels ont été peints sur des pièces circulaires de toile. Habituellement, le motif classique varie de onze à sept circuits, selon la taille [23,24]. Les motifs vont de l’intérieur vers le centre, et du centre vers l’extérieur. Notre modèle ne comportait aucun cul-de-sac. L’entrée et la sortie étaient toutes deux uniques. Tous les participants ont reçu des instructions d’un facilitateur. Les participants devaient parcourir un chemin en spirale avec un virage à 180 degrés marquant le début d’un nouveau circuit. Ils ont reçu une brève explication avant de commencer une marche méditative dans le labyrinthe. On leur a demandé d’enlever leurs chaussures, mais ils pouvaient utiliser des couvre-chaussures s’ils le souhaitaient [23].
La marche en labyrinthe se déroule en trois étapes.
Étape 1 : Préparation. Il s’agit de marcher le long du labyrinthe vers le centre au rythme de son choix, soit lent, soit rapide.
Étape 2 : Illumination. Au centre, la personne peut choisir de s’asseoir ou de se tenir debout, dans la position la plus confortable, les yeux ouverts ou fermés (notre projet comprenait un mandala ; les participants pouvaient choisir de le regarder ou non).
Étape 3 : Restauration. Il s’agit de s’éloigner du centre et de revenir vers le début. À la sortie du labyrinthe, les participants recevaient deux textes à méditer [24].
Cette activité ne nécessite aucun entraînement ni aucun mouvement physique extensible. Marcher dans le labyrinthe est le type de technique de méditation que toute personne peut appliquer, indépendamment de son expérience préalable ou de son entraînement sportif. En fin de compte, l’un des objectifs de l’utilisation du labyrinthe est d’améliorer l’attention et la conscience sans jugement du moment présent, ce qui est facilement atteint avec l’activité impliquante (mais non frustrante) fournie par les motifs du labyrinthe. D’autre part, il est également possible d’effectuer quelques répétitions dans un but précis [24].
1.5. Les bienfaits et les effets de la marche en labyrinthe
Le labyrinthe a été ravivé comme outil de soutien émotionnel et spirituel. Dans les communautés, les églises, les écoles, les parcs, les clubs, les spas, les retraites spirituelles et même les prisons du monde entier, le labyrinthe est utilisé comme ressource récréative et anti-stress pour faire face à la réalité troublante des grands centres urbains [28,29,30].
Les hôpitaux ont utilisé les labyrinthes comme outil de soutien pour le traitement de maladies telles que le cancer. L’acte de marcher dans un labyrinthe éveille le potentiel de contemplation, de réflexion et de transformation, selon les données de l’Oncology Nursing Society. Ces données indiquent que la marche dans un labyrinthe est une forme de psychoneuroimmunologie qui peut servir aux soins intégratifs des patients. Les labyrinthes sont à la disposition des infirmières comme outil pour aider les patients sous traitement oncologique à atteindre un état de conscience contemplatif et altéré [30,31,32].
Les hôpitaux ne sont pas les seuls environnements stressants à bénéficier de la pratique de la marche en labyrinthe. Par exemple, à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, 10 écoles élémentaires ont construit des labyrinthes sur le terrain de l’école, ce qui a permis aux enfants d’être plus calmes et d’augmenter leur capacité de concentration. De plus, des recherches menées par l’Université du Massachusetts, à Amherst, ont commencé à tester les effets de la marche en labyrinthe sur le taux de récidive chez les prisonniers. Au cours d’une étude de six semaines menée auprès de personnes emprisonnées, il a été conclu que la marche dans le labyrinthe pouvait avoir un impact positif sur la santé physique et mentale de cette population [31,33].
Matériaux et méthodes
Cette étude a utilisé l’exposition descriptive des résultats et a été faite de manière quantitative et l’évaluation par thèmes a été une approche qualitative.
La méthode de confiance était synchrone, nous avons observé que les participants ont classé des événements concomitants similaires dans le domaine du sensoriel, mais ce n’est pas un phénomène de caractéristique hallucinatoire mais de l’imaginaire.
Il s’agit d’une étude transversale, réalisée dans un institut de psychothérapies avec un échantillon de 30 participants.
Echantillon et recrutement
Les participants à l’étude étaient 30 membres d’un institut de thérapie intégrative qui se sont portés volontaires pour marcher dans un labyrinthe. Il s’agissait d’un échantillon de convenance de personnes ayant été inscrites à d’autres programmes de traitement, comme par exemple la thérapie familiale, l’acupuncture et le yoga. Pour recruter les volontaires, nous avons suivi le protocole institutionnel avec l’approbation du personnel de traitement. L’invitation a été faite par email et par des brochures expliquant brièvement l’étude. Une séance d’information a été donnée par l’un des chercheurs à toutes les personnes intéressées qui souhaitaient en savoir plus sur la pratique du projet. Il s’agissait d’une étude pilote descriptive. Les participants ont reçu une formation spécifique sur le protocole de l’étude par le chercheur principal. Celui-ci a rencontré chaque participant avant l’activité pour obtenir le consentement écrit et verbal et pour administrer les questionnaires et le formulaire démographique. Tous les questionnaires ont été regroupés pour faciliter le remplissage et la confidentialité afin d’obtenir un taux de réponse élevé. Les réponses aux questionnaires ont été recueillies après l’activité de marche en labyrinthe. Le logiciel IBM SPSS Statistics Version 23.0, a été utilisé pour effectuer des statistiques simples (fréquences, sommes et moyennes) pour les grandes catégories démographiques ont été créées sur la base d’une analyse ligne par ligne. Tous les participants étaient en bonne santé et ne présentaient aucune altération avant la participation à l’activité.
Un questionnaire a été rédigé pour inclure des données démographiques (sexe, âge, état civil, niveau d’éducation formelle, utilisation de drogues psychoactives et de psychothérapie) et des informations sur la pratique de la méditation, telles que le type de méditation pratiquée, le moment, la fréquence et la durée de la pratique. La question ouverte suivante était également incluse : comment la méditation trouve-t-elle un écho dans votre vie et comment vous sentez-vous après l’avoir pratiquée ? Cette question permettait d’étudier la perception des participants sur les effets de la pratique.
Tous les participants ont été évalués lors d’une séance de suivi avec un physiothérapeute, qui a vérifié les questionnaires remplis. Dans cette étude, des catégories ont été créées pour une meilleure compréhension des réponses et des témoignages des participants après l’activité. La durée de la pratique était de 25 minutes.
Résultats 3.1. Données démographiques
Les données démographiques (sexe, âge, religion et niveau d’éducation formelle) ont montré une majorité de femmes (91%) et une minorité d’hommes (9%), dont le niveau d’éducation était l’enseignement supérieur complet (73%) suivi de l’enseignement secondaire complet (14%) et enfin de l’enseignement primaire complet (13%). En termes de religion, 73% des participants étaient spirites, 14% étaient bouddhistes et 13% étaient catholiques. Bien que la majorité de la population soit de confession spirite, les réponses ont été analysées selon des catégories créées par les auteurs, qui n’étaient pas liées à une croyance particulière, comme le montre le tableau 1. Tableau 1
Quatre-vingt-dix pour cent du groupe ont déclaré avoir ressenti une détresse émotionnelle causée par le sentiment d’une marche plus longue à l’aller, 21% ont déclaré avoir ressenti la même chose en marchant sur le chemin, et 41% au départ. Les autres participants se sont sentis perdus dans le temps et l’espace (figure 1). Un fichier externe qui contient une image, une illustration, etc. Figure 1
Corrélation avec le temps et l’espace : perception et sensation.
Des changements de perception ou de sensation physique ont été signalés par 86,21 % du groupe, comme des jambes lourdes ou le fait de marcher sur l’eau. Les 34,48 % restants ont déclaré avoir entendu des sons apparemment différents des sons ambiants, comme le bruit de l’eau qui tombe ; 17,24 % ont fait état de perceptions visuelles, de couleurs et d’un environnement apparemment différent ; 13,79 % ont ressenti l’odeur des fleurs (tableau 2). Tableau 2
Perception et sensation.
3.2. Souvenirs de la marche
Lorsque les participants ont été interrogés sur leurs pensées pendant la pratique, 66 % ont déclaré s’être imaginés dans un lieu sûr connu d’eux seuls, 34 % ont déclaré n’avoir rien imaginé, 48 % se sont souvenus des membres de leur famille ou d’une phase spécifique de leur vie, 14 % se sont souvenus de sujets gênants, et les 38 % restants ne se sont souvenus de rien (figure 2).
Figure 2
Corrélation entre les souvenirs et la marche.
Discussion
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact de la marche méditative sur le labyrinthe telle que pratiquée par un groupe non spécifique d’individus, y compris les sentiments pendant et après la pratique. Curieusement, les participants ont identifié plusieurs thèmes en relation avec cette pratique, tels que la perception et les sensations corporelles, l’espace, le temps et les souvenirs. Les effets de la pratique se sont avérés être individualisés. Cette forme de méditation s’adapte à la fois à la personnalité individuelle et à l’état d’esprit du moment.
Les croyances des participants ont été incluses dans le questionnaire afin d’enregistrer toute croyance préexistante, qu’elle soit liée à la religion, à la spiritualité, aux attentes ou aux espoirs. L’Organisation mondiale de la santé (OMS, 1998) définit la spiritualité comme l’ensemble des émotions et des convictions de nature non tangible ; la supposition que vivre implique plus que ce que nous comprenons pleinement ; et les questions incluant le sens de la vie, mais ne se limitant pas à une croyance ou une pratique religieuse spécifique. Ainsi, la croyance a été incluse comme un facteur culturel à collecter avec les données individuelles des participants.
Les processus physiques et spirituels impliqués dans la marche dans le labyrinthe ont été associés à des résultats cliniques positifs dans la littérature [32,33].
Dans la société moderne, le labyrinthe est devenu un support pour le bien-être personnel et l’auto-soin. Il est de plus en plus connu comme une pratique de soins spirituels dans divers contextes de soins de santé et de services sociaux, y compris les soins contre le cancer [34,35] et les soins de longue durée [36].
4.1. Perception sensorielle
Le but de cette étude était d’examiner l’efficacité d’une méditation de marche dans le Labyrinthe pendant 25 minutes sur les paramètres de la fonction sensorielle parmi un échantillon de personnes en bonne santé. Des changements de perception ou de sensation physique ont été rapportés par 86,21% du groupe, comme des jambes lourdes ou le fait de marcher sur l’eau. Les 34,48 % restants ont déclaré avoir entendu des sons apparemment différents des sons ambiants, comme le bruit de l’eau qui tombe ; 17,24 % ont fait état de perceptions visuelles, comme des couleurs et un environnement apparemment différent ; 13,79 % ont ressenti l’odeur des fleurs. En résumé, les différences structurelles résultant de la méditation ont été constatées dans les domaines qui affectent la conscience, l’attention, la mémoire et la régulation des émotions. À l’heure actuelle, le domaine des neurosciences contemplatives est en train de parvenir à un consensus sur les applications potentielles des pratiques corps-esprit, en consolidant les résultats compte tenu de la grande diversité des méthodologies et des plans de recherche. À ce jour, les données portent sur les différences structurelles du cerveau, les modifications de l’activité neuronale par IRM fonctionnelle (IRMf), le type de tâche utilisée pour l’évaluation du cerveau, de l’état de repos du cerveau aux modifications spécifiques à la méditation (IRMf), et les modifications du flux sanguin (IRMf) ou de la tomographie par émission de positrons (TEP) ou de la tomographie par émission monophotonique (TEMP) [37,38].
4.2. Proprioception corporelle
La marche dans le labyrinthe éveille une nouvelle forme de perception de l’espace entre le corps et le sol, ce qui a été rapporté par les participants comme des changements dans la proprioception et dans la notion de temps et d’espace. Des changements de perception ou de sensation physique ont été rapportés par 86,21% du groupe, comme des jambes lourdes ou le fait de marcher sur l’eau.
Un autre effet peut être une nouvelle façon d’organiser le temps. Dans une étude sur la pratique de la marche en labyrinthe menée au Southwest Centre for Forensic Mental Health Care à St. Thomas, en Ontario, les participants ont rapporté la sensation d’échapper à la routine quotidienne, favorisant ainsi un changement dans l’environnement hospitalier. Thomas en Ontario, les participants ont rapporté la sensation d’échapper à la routine quotidienne, ce qui a favorisé un changement dans l’environnement hospitalier.
Nous suggérons que la perception du corps et de l’espace construite en marchant sur un chemin inattendu active des souvenirs corporels et spatiaux qui peuvent provoquer le sentiment d’exister dans un temps différent rapporté par les marcheurs du labyrinthe. Cela peut être dû à l’appréhension de stimuli externes inhabituels [28,40]. D’autres recherches suggèrent que les bénéfices des interventions corps-esprit sont relayés par la régulation du stress, principalement par l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), connu pour son rôle dans le contrôle du stress [13,37,38,39,41].
Le fait de marcher dans l’espace physique du labyrinthe et de se rendre disponible aux divers stimuli environnants peut provoquer une série d’effets sur le corps et l’esprit qui sont médiés par le système nerveux [42].
4.3. Imagination
Soixante-six pour cent des participants à l’étude ont rapporté avoir imaginé être dans un endroit sûr connu d’eux seuls. En effet, le labyrinthe permet d’explorer la perception des croyances individuelles et de développer une interprétation de cette expérience à chaque marche. En 2012, des auteurs [41,42] ont identifié la marche dans le labyrinthe comme un facteur potentiel de développement de l’insight [43]. De plus, ils affirment que l’expérience unique de chaque participant est riche et peut servir de base à une réflexion individuelle. Les auteurs affirment que la marche thérapeutique en labyrinthe ” peut contribuer à libérer les tensions mentales et physiques ” [44].
Le cercle d’un labyrinthe est un symbole universel d’unité et de totalité qui éveille le sentiment d’être connecté à d’autres personnes, à l’ensemble, ce qui stimule de façon innée le souvenir de notre but dans la vie [40].
Les labyrinthes sont des figures archétypales qui représentent des chemins et des voyages aux significations symboliques variées. L’archétype du labyrinthe se retrouve dans presque toutes les religions du monde et représente “des modèles universels très probablement créés dans le domaine de l’inconscient collectif, nés dans la psyché humaine et transmis à travers les âges” [24,40].
4.4. Fonction cognitive
De nombreux participants ont signalé l’activation de souvenirs et de faits significatifs pendant cette pratique. Il a notamment été démontré que la méditation active des zones du cerveau qui sont impliquées dans les tests de fonction cognitive couramment utilisés (par exemple, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal) [37,45]. Le modèle neuroendocrinologique de McMorris pour les bénéfices cognitifs liés à l’exercice [38] suggère que l’exercice facilite la synthèse des catécholamines induite par l’hypothalamus, l’adrénaline et la noradrénaline étant libérées par la médullaire surrénale et, par la suite, les catécholamines étant libérées dans le cerveau. On pense que la noradrénaline et la dopamine, par exemple, jouent un rôle essentiel dans les réseaux cérébraux de traitement de l’information. Des preuves antérieures [46,47] soutiennent également la capacité de la méditation de pleine conscience à améliorer certains aspects du fonctionnement cognitif, tels que les paramètres liés à l’attention et à la mémoire. De même, une étude de 2007 note que marcher dans un labyrinthe est une occasion de se libérer de la pression des activités quotidiennes [45].
Conclusions
Cette étude a montré que la pratique de la marche en labyrinthe est une expérience physique, émotionnelle et sensorielle. Sur le plan clinique, la corrélation de cette expérience avec la planification des soins semble particulièrement pertinente.
D’autres recherches devraient être menées dans de futures études afin de vérifier d’autres expériences qui pourraient éventuellement se manifester dans différentes catégories.
Considérations particulières
Cette étude a montré que la pratique de la marche dans le labyrinthe enseigne au patient une nouvelle façon d’aborder son potentiel de concentration et d’établir une connexion avec son expérience au moment présent. Son but est de réduire la tendance et l’affinité avec les pensées dysfonctionnelles. Cette pratique est bénéfique et peut être utilisée par des personnes suivant une thérapie ou souhaitant améliorer leur qualité de vie.
Face à l’abondance de preuves positives, de futures études sur les programmes basés sur la marche en labyrinthe comme forme de traitement d’un large éventail de maladies mentales sont justifiées.
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traduction du site https://web.musc.edu/resources/health-and-wellness/ohp/labyrinth
Labyrinthe de méditation
Calmez l’esprit. Retrouvez l’équilibre.
Le bureau de promotion de la santé du MUSC a développé le labyrinthe pour donner aux individus un endroit où contempler, se détendre et trouver la paix. Situé derrière les bâtiments de la découverte des médicaments et de la bio-ingénierie, près de l’angle des rues President et Bee, le labyrinthe complète la ferme urbaine et le parc de remise en forme ainsi que d’autres éléments de la voie verte Greenberg comme un exemple de l’engagement de MUSC à sa mission : fournir des options saines et des programmes innovants qui contribuent à une meilleure qualité de vie, un environnement plus sain, et le bien-être général de tous ceux qui visitent le campus. Collectivement, ces projets aident à construire une communauté plus saine dans le cadre de l’initiative Imagine MUSC 2020.
Les labyrinthes sont des symboles anciens utilisés par diverses cultures et religions du monde entier depuis plus de 4000 ans. Beaucoup de leurs motifs sont basés sur des spirales et des cercles reflétés dans la nature. Certaines personnes viennent pour réfléchir à questions ou simplement se détendre et contempler, tandis que d’autres viennent en période de deuil ou de souffrance pour chercher du réconfort.
Contrairement à un dédale, il n’y a qu’un seul chemin bien visible qui mène au centre et qui en ressort de la même façon. Ce puissant processus d’entrée et de sortie peut permettre au voyageur de se concentrer intérieurement, d’ouvrir son cœur et de trouver son centre.
Aujourd’hui, les labyrinthes sont utilisés dans le monde entier comme un moyen d’acquérir une meilleure compréhension, encourageant la méditation, l’introspection, la réduction du stress, et permettant de découvrir l’innovation et la célébration. La pratique de la marche en labyrinthe intègre le corps à l’esprit et l’esprit à l’âme. Elle est ouverte à toutes les personnes et constitue un modèle de bien-être non confessionnel et interculturel. Conseils pour votre marche
Réfléchissez : Avant d'entrer dans le labyrinthe, pensez à ce pour quoi vous êtes reconnaissant et aux questions ou problèmes pour lesquels vous souhaitez être guidé.
Relâchez : En parcourant le chemin vers le centre, laissez partir les pensées, sentiments, attitudes, etc. qui ne vous servent plus.
Recevez : Une fois au centre, méditez, priez ou restez silencieux pendant que vous recevez ce qui vous est destiné.
Retourner : Lorsque vous êtes prêt, suivez le chemin pour sortir du labyrinthe. Vous pouvez ressentir un sentiment de renouveau.
Souvenez-vous : Une fois sorti du labyrinthe, prenez un moment pour réfléchir à votre expérience. Tous les bienfaits de la marche ne vous apparaîtront peut-être pas immédiatement. Continuez à être attentif car vos réponses peuvent venir avec le temps.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de marcher dans le labyrinthe ; respectez votre propre rythme. Veuillez respecter l’expérience des autres pendant qu’ils marchent dans le labyrinthe.
Les bénéfices de la marche consciente dans un labyrinthe spirituel.
La marche dans un labyrinthe est une pratique ancienne. Les plus vieux labyrinthes ont plusieurs millénaires ! Si nous ne connaissons très peu de choses sur les pratiques et les rites du néolithique, nous savons en revanche que le labyrinthe est utilisée par de nombreuses confessions différentes pour s’exercer à la vie intérieure spirituelle, l’introspection, la conscience réceptive, la contemplation ou la prière. En entrant dans le chemin sinueux d’un labyrinthe, vous prenez conscience que vous pénétrez un lieu sacré, votre marche devient lente et votre esprit se calme. Vous pouvez alors commencer un voyage intérieur en relation avec vous-même, la nature ou votre foi.
Qu’est-ce qu’un labyrinthe ?
Un labyrinthe n’est pas un dédale. Il n’a qu’un seul chemin qui va de l’extérieur vers l’intérieur puis du centre vers le monde. Le labyrinthe, contrairement au dédale, n’est pas fait pour nous perdre mais pour nous aider à nous trouver : il n’a pas de mur, pas d’impasse ou de carrefour. Le chemin nous fait faire le tour du centre, parfois des quarts de tour ou des moitiés de tour, il nous impose des retournement, des virages à 180°, des grands sauts, des changements de sens de rotation.. plusieurs fois avant d’atteindre le centre. Une fois au centre, il faut ressortir généralement par le même chemin.
Le labyrinthe symbolise un voyage vers une destination prédéterminée (comme un pèlerinage vers un lieu saint), ou le voyage à travers la vie : la naissance, éveil spirituel et mort. Les méandres, les changements nous ballotent comme la vie… Il symbolique aussi le moyen de remplir au mieux l’espace de vie qui nous est donné.
Il n’y a pas de rituel défini pour marcher dans un labyrinthe. Le conseil de base est d’entrer lentement dans le labyrinthe, de vous calmer et de vous vider l’esprit. Écoutez vos sens, ouvrez votre cœur et concentrez-vous sur le processus de marche méditative consistant à prendre des pas lents et délibérés. Soyez juste présent à l’expérience, la conscience ouverte à ce qui se passe en vous …
Une autre manière est d’entrer dans un labyrinthe avec une intention. Cela peut être fait en répétant une prière, un mantra ou un chant. Ou en ayant une problématique particulière à explorer : un problème de relation avec quelqu’un, une habitude à changer, une blessure à soigner, une émotion à accueillir, …. En arrivant au centre, faites une pause pour réfléchir, prier et écouter, comme si une réponse ou une révélation plus profonde allait surgir dans votre esprit comme un éclair de génie, une lumière salvatrice. Une fois que vous avez assez reçu, commencez alors le voyage de retour. Concentrez vous sur la manière dont vous pourrez appliquer ce que vous avez trouvé au centre. Comme un trésor que vous remonteriez à la surface, étape par étape. À la sortie, prenez le temps de digérer l’expérience et remerciez le labyrinthe !
Une 3ème méthode est celle que je développe. Il s’agit de se servir de la structure du labyrinthe pour organiser la méditation, comme un plan. Chaque circonvolution représente une étape particulière ou un aspect du problème à traiter. C’est ce que j’appelle la méditation labyrinthique.
Expériences à attendre, bienfaits à recevoir…
Marcher dans un labyrinthe de cette manière peut être étonnamment apaisant. Vous serez certainement étonner de voir vos pensées s’éclaircir. Même si vous n’avez pas de côté spirituel, la marche lente et intentionnelle, dans un endroit calme, sur un chemin défini, permet d’améliorer ses capacités de concentration et de lâcher prise qui peuvent être difficile à mobiliser dans la vie de tous les jours.
Dans un labyrinthe, il se passe toujours quelques chose de juste pour vous, en relation avec ce que vous avez envie de vivre, de régler et selon l’intensité que vous êtes capables d’accepter. Soit ce sera juste une balade calme et apaisante, soit une expérience intense de libération d’émotion, de clarification de l’esprit, de remontée de mémoire, de connexion avec son soi profond et véritable ou encore un moment sacré de fortification de sa foi…
Marcher pour méditer dans un labyrinthe permet d’accéder rapidement à l’état méditatif et la forme géométrique du labyrinthe fournit à l’esprit un support inspirant et fécond. Le labyrinthe spirituel de méditation permet de mieux se connaître, de se sentir en relation avec le monde, la nature ou ses divinités…
On peut bien sûr pratiquer autant que l’on veut mais il est souhaitable de laisser quelques jours passer après une séance intense dans le labyrinthe car la séance va infuser encore quelques jours dans votre esprit et votre corps.
Marcher dans un labyrinthe de méditation est une expérience certes spirituelle mais aussi corporelle !