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Tout savoir sur … Les accords Toltèques !

Dans cette série d’articles “Tout savoir sur…” je passe en revue les thèmes qui m’ont permis d’avancer dans ma vie : psychologie, développement personnel, spiritualité… Aujourd’hui je vous parle des accords toltèques !

  1. LES ACCORDS TOLTEQUES : QUE SONT-ILS ?

Les accords toltèques sont des contrats, faits en conscience, que nous passons avec nous-mêmes, avec les autres. Ces contrats nous permettent d’harmoniser nos valeurs avec nos actions pour nous permettre de nous apporter de la joie de vivre, sans nous contraindre à certaines règles. Il est important d’essayer d’y arriver le plus possible, sans créer un carcan qui nous limiterait dans la transformation de notre vie.

  1. QUELS SONT LES ACCORDS TOLTÈQUES ?

Il y a 4 accords Toltèques principaux, et un qui a été ajouté plus tard. Vous pouvez donc suivre ces 5 accords pour comprendre quel chemin suivre pour trouver la paix intérieure.

a. 1er accord : Que ta parole soit impeccable

Les mots ont un pouvoir particulièrement important. Utilisés à bon escient, ils peuvent faire des merveilles, et augmenter l’estime de soi. D’un autre côté, les mots peuvent aussi vous blesser, ou blesser les autres en particulier.

C’est pourquoi le premier accord toltèque nous demande de ne parler qu’avec intégrité. Prenez le temps de réfléchir, de peser vos mots. Ne laissez pas l’émotion d’une situation vous faire dire des choses blessantes. Au contraire, encouragez l’amour et la gentillesse dans ce que vous dites.

Être honnête ne signifie pas être hypocrite ou même impulsif. Mais cela signifie être capable de dire ce que vous pensez ou ressentez, en choisissant de manière appropriée les mots que vous voulez utiliser pour transmettre une idée ou une opinion. Commencez votre parole par “Je” : “Je me sens agacé…” plutot que pas “Tu” : “Tu m’agaces…”

Par exemple, si vous avez l’impression qu’un de vos collègues n’est pas efficace aujourd’hui, ne lui dites pas “tu ne fais rien”, mais demandez-lui plutôt si tout va bien, car il semble ailleurs. La relation sera plus sereine.

Pour vous-même, la logique est similaire. Faites attention à choisir vos mots sur vous-même. Ne vous dévalorisez pas à vos propres yeux et soyez indulgent envers vous-même.

b. Accord n° 2 : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Nous sommes uniques, et voyons le monde à notre manière, en fonction de notre éducation, de nos croyances, de notre histoire, de nos peurs, etc. Nous interprétons chaque élément du monde à notre manière. La même histoire, le même événement ne seront pas perçus de la même manière entre vous et un autre. Chaque œil reçoit la vie d’une manière différente. Vous ne savez pas ce que l’autre comprend, interprète ou ressent. C’est la même chose de son côté ! Il ne sait pas comment vous visualisez son monde. Aucun ressenti n’a plus de valeur qu’un autre.

Rappelez-vous également que vous n’êtes pas les autres, et que vous n’êtes pas responsable de leur comportement ou de leurs actions. Ne pensez pas qu’ils agissent en fonction de vous ou contre vous. Ils agissent en fonction de leur éducation ou de leurs valeurs.

Si quelqu’un vous insulte dans la rue, il ne vous connaît pas, ce n’est donc pas contre vous. Mais dans son éducation et la façon dont il a appris à communiquer dans son environnement social était peut-être plein d’insultes. Il s’exprime donc de la manière dont il a été conditionné.

Ne vous placez donc pas au centre des situations. Voyez-les comme des faits ou des événements qui vous sont extérieurs. Laissez vos intuitions de côté et concentrez-vous sur l’aspect objectif des événements.

c. 3ème accord : Ne jamais faire de suppositions

Nous avons souvent tendance à vouloir interpréter les actions ou les paroles des autres. En général, nous faisons des suppositions, plutôt négatives, sur les personnes qui nous entourent ou sur leurs intentions. Tout comme nous ne connaissons pas l’histoire des autres, nous ne connaissons pas leurs idées sur une situation. Nous finissons par croire tellement fort à ce que nous pensons, que nous considérons nos suppositions comme des certitudes. Nous finissons donc par agir envers les autres en fonction de ce que nous pensons de leurs actions. Notre réponse et notre idée peuvent être biaisées.

Alors osez poser des questions, osez vous exprimer quand vous en avez besoin. Parlez clairement de vous, partagez ce que vous pensez et ressentez.

c. 4ème accord : Toujours faire de son mieux

Le meilleur n’est pas forcément le meilleur de nous-mêmes. Donnez-vous à 100%, jamais moins, mais jamais plus non plus. Que ce soit dans vos actions, dans vos projets mais aussi dans vos relations. Le meilleur de nous-mêmes fluctue, en fonction de notre humeur, de notre énergie, de nos pensées et de nos envies.

Agissez avec conscience, appréciez ce que vous faites, et faites-le avec le cœur. Fixez-vous des limites quant à ce que vous acceptez et jusqu’où vous vous sentez capable d’aller. Acceptez que vous ne soyez pas parfait ou que vous échouiez dans certains domaines.

Donnez-vous des objectifs SMART. Ces objectifs sont :

Spécifiques : avoir un objectif clairement défini. Vous savez clairement ce que vous allez faire dans vos projets.
Mesurables : Vous pouvez objectiver vos objectifs de manière quantitative, soit en temps, soit en actions.
Atteignable : Vos objectifs doivent être à votre portée, et vous devez avoir les moyens de progresser.
Réalistes : Vérifiez si vos objectifs sont réalisables et pertinents par rapport à votre situation actuelle.
Temporel : Donnez vous un jalon. Vous pouvez planifier plusieurs petits objectifs à la suite pour vous donner une ligne de conduite, ou bien un objectif défini dans un temps déterminé également.

c. Accord 5 : Soyez sceptique, mais apprenez à écouter

Apprenez à douter de ce que l’on peut vous dire. Cela peut avoir un réel pouvoir. En effet, nos pensées ou nos paroles sont gouvernées par nos émotions du moment. Être en questionnement ne signifie pas que nous avons peur, mais que nous pouvons être critiques, écouter et être bienveillants envers l’opinion de l’autre ou envers notre propre opinion. Nous ne laissons plus notre idée être colorée uniquement par notre émotion du moment.

Nous avons tendance à écouter l’autre dans le seul but de répondre et d’aller à l’encontre de ses arguments. Nous devons donc apprendre à écouter l’autre afin de le comprendre et d’accepter son point de vue.

  1. POUR QUI ?

Pour les adultes, pour les enfants. Pour tous ceux qui veulent s’aider à trouver le chemin de la paix intérieure.

Chaque jour, prenez soin de vous en pensant à ces accords. Vous pouvez les écrire sur une feuille de papier, ou dans votre téléphone et vous les rappeler quand vous en avez besoin.

Retrouvez ma méditation guidée sur les accords toltèques :

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FAQ Foire Aux Questions sur la méditation avec les labyrinthes !

Q : Qu’est-ce qu’un labyrinthe ?

R : Les labyrinthes sont des motifs géométriques utilisés pour marcher ou suivre le tracé, comme outil d’aide au développement de la conscience ou des facultés cognitives comme la concentration. Ils existent depuis des milliers d’années, les plus vieux datent du néolithique. Personne ne sait avec certitude quand et où ils ont vu le jour. Ils ont été utilisés par différentes cultures et traditions mystiques et religieuses dans le monde entier à différentes époques.

Certains motifs sont simples, d’autres plus complexes.

Un labyrinthe diffère d’un dédale en ce sens qu’il n’y a qu’une seule entrée et une seule sortie qui se confondent. Les labyrinthes ont un chemin unique, sinueux et tournant, qui mène finalement au centre. Il n’y a pas d’impasse ni piège. Il n’y a rien à comprendre lorsque vous marchez ou tracez un labyrinthe. Il suffit de suivre le chemin jusqu’au centre, puis de refaire le même chemin pour sortir. En ce sens, il aide à lâcher prise et échapper au “mental”.

Les labyrinthes sont faits de divers matériaux. Certains sont en pierre, d’autres ont des chemins marqués d’herbe ou de gravier. Il existe de grands tapis aux motifs de labyrinthes qui sont déployés dans les gymnases ou les parcs. Il existe également de petits labyrinthes en bois, en métal, en tissu et en papier que l’on peut suivre avec le doigt ou un outil de traçage. (Cliquez ici pour imprimer un labyrinthe ).

Le labyrinthe le plus connu au monde est celui de la cathédrale de Chartres qui a été construite vers 1214. Il est fait de marbre taillé et posé à la main. Il mesure près de 12 mètres de diamètre et le chemin que vous suivez s’étend sur environ 26,50m.

Q : Pourquoi marcher dans un labyrinthe ?

R : Beaucoup utilisent le labyrinthe comme un outil d’aide à la conscience de soi.

Il peut être utilisé comme un outil pour ” détendre l’esprit “, et pour laisser aller le stress ou les soucis et préoccupations.

Certains hôpitaux, universités et églises ont installé des labyrinthes pour aider les gens à atteindre la paix ou la relaxation.

Marcher dans le labyrinthe peut libérer des comportements, des émotions, des souvenirs, des pensées et des sentiments de toutes sortes. Il peut vous “détortiller” ou vous relaxer. Au fur et à mesure que vous libérez l’énergie des vieux schémas, l’alignement de votre corps peut se déplacer ou se redresser vers un meilleur alignement spirituel.

Certains marchent dans un labyrinthe comme une sorte de méditation en mouvement.

Le labyrinthe peut être utilisé comme une métaphore de la façon dont vous vivez votre vie. Que pouvez-vous apprendre sur vous-même en le parcourant ?

Il peut être considéré comme un “voyage du héros” symbolique, ou un voyage vers un lieu de paix intérieure. Le centre peut représenter pour votre conscience peut-être votre cœur, votre Soi, ou votre être véritable.

(À l’origine, le labyrinthe de Chartres était appelé ” la route de Jérusalem “, et le nom de Jérusalem signifie en fait ” ville de la paix “. Dans certaines traditions, le labyrinthe était utilisé pour représenter la recherche du Saint Graal).

Q : Comment dois-je marcher dans le labyrinthe ?

R : Vous entrez dans le labyrinthe et suivez le chemin qui serpente vers le centre. Vous vous arrêtez au centre comme vous le souhaitez, puis vous faites demi-tour et sortez du labyrinthe par le même chemin que celui par lequel vous êtes entré, mais dans la direction opposée.

Q : Combien de temps cela prend-il ?

R : Certaines personnes peuvent entrer et sortir du labyrinthe en quinze minutes environ, d’autres y mettent plus d’une heure, en s’arrêtant pour prier, observer, méditer, profiter, etc.

Q : Dois-je faire le parcours tout seul ou puis-je être plusieurs à le faire en même temps ?

R : Vous pouvez le faire seul ou à plusieurs. Les gens marchent à des rythmes différents. Si vous rencontrez quelqu’un qui va dans la direction opposée, l’un d’eux s’écartera simplement du chemin momentanément pour permettre à l’autre de passer.

Q : Sur quoi dois-je me concentrer pendant que je marche dans le labyrinthe ?

R : Vous pouvez choisir une infinité de centres d’intérêt. Il n’y a pas de “bonne ou mauvaise” façon de marcher dans un labyrinthe.

Ce sur quoi vous vous concentrez à ce moment-là peut être déterminé par l’endroit où vous vous trouvez dans votre vie et par vos questions, préoccupations ou objectifs du moment.

Il est préférable de marcher dans le labyrinthe avec un cœur et un esprit ouverts, en demandant ce qui est pour votre plus grand bien.

Voici quelques suggestions.

Vous pouvez le parcourir comme une sorte de prière.

Vous pouvez le parcourir comme un voyage symbolique, comme mentionné ci-dessus.

Vous pouvez avoir l’intention de recevoir une inspiration, une réponse à une question ou une solution à un “problème”.

Vous pouvez marcher dans le labyrinthe avec l’intention de vous détendre, de vous débarrasser d’un souci ou d’un fardeau quelconque – en le laissant partir lorsque vous atteignez le centre.

Vous pouvez utiliser le labyrinthe pour en apprendre davantage sur vous-même et sur la vie, en étant simplement conscient de la façon dont vous le parcourez et de ce que vous observez en le parcourant.

Le faites-vous rapidement ? Ou lentement ? Perdez-vous votre concentration ou votre chemin ? Votre esprit s’emballe-t-il ou parvenez-vous à le maintenir stable et à rester présent ? Vous demandez-vous quand vous atteindrez le centre ? Vous demandez-vous si vous faites bien les choses ? Si vous rencontrez une autre personne sur votre chemin, êtes-vous impatient ? Êtes-vous celui qui s’écarte du chemin pour accommoder l’autre personne ? Ou bien gardez-vous votre direction et trouvez-vous que les autres s’écartent pour vous laisser faire votre chemin ?

Je vous invite à participer à un de mes ateliers pour essayer et vous faire votre propre idée !

Laissez libre cours à votre créativité et parcourez le labyrinthe de la manière qui vous semble la plus appropriée.

(source : https://www.peacelabyrinth.org/how-to-walk-the-labyrinth)

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Les effets de la marche méditative dans le labyrinthe évalués à l’aide d’un questionnaire

labyrinthe de chartres

Traduction de l’étude en anglais : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6313772/

Effects of Reflective Labyrinth Walking Assessed Using a Questionnaire

Daniele S. Lizier,Reginaldo Silva-Filho,Juliane Umada,Romualdo Melo, and Afonso Carlos Neves

Résumé

Contexte : La méditation telle qu’elle est connue actuellement est une pratique ancienne, qui remonte aux traditions asiatiques. Avec une technique appropriée, un état de relaxation physique et d’équilibre respiratoire peut être atteint naturellement et spontanément. Cet article considère la marche méditative en labyrinthe comme une expression unique du travail du Dr Lauren Artress, qui a étudié et appliqué sur le sol l’image du labyrinthe de la cathédrale de Chartres en France.

Méthodes : Cette étude a utilisé une approche qualitative. Il s’agit d’une étude transversale non randomisée, menée dans un institut de psychothérapies auprès d’un échantillon de 30 participants. Résultats : 99% du groupe ont déclaré ressentir une détresse émotionnelle causée par le sentiment d’une marche plus longue à l’aller, 21% ont déclaré ressentir la même chose pendant la marche sur le chemin, et 41% au début. Les autres participants se sont sentis perdus dans le temps et l’espace.

Conclusions : Cette étude a montré que la pratique de la marche en labyrinthe est une expérience physique, émotionnelle et sensorielle. Sur le plan clinique, la corrélation de cette expérience avec la planification des soins semble particulièrement pertinente.

  1. Introduction
    1.1. La méditation

Le mot portugais brésilien pour “méditation” est “meditação”. En portugais, il peut avoir plusieurs significations. Le dictionnaire monolingue portugais brésilien Aurélio définit ” meditação ” comme un nom féminin dérivé du verbe ” meditar ” (méditer), considérer, penser, projeter, avoir l’intention, réfléchir [1].

La méditation telle qu’elle est connue actuellement est une pratique ancienne, qui remonte aux traditions asiatiques. Elle est particulièrement liée aux philosophies du yoga et du bouddhisme. Avec une technique appropriée, un état de relaxation physique et d’équilibre respiratoire peut être atteint naturellement et spontanément [2]. Cependant, le terme est également utilisé pour désigner les pratiques encouragées par certaines religions, notamment le christianisme, le judaïsme, l’islam, le taoïsme et le chamanisme, qui consistent à déplacer la conscience du monde extérieur vers le monde intérieur [3]. La pleine conscience est une autre forme récente de méditation [4].

Le National Institute of Health (NIH), une agence américaine qui réglemente la recherche médicale, a officiellement reconnu la méditation comme une pratique thérapeutique qui peut être associée à la médecine conventionnelle [5].

Le ministère brésilien de la santé a inclus la méditation dans sa politique nationale sur les pratiques intégratives et complémentaires (PNPIC), promulguée le 3 mai 2006, conformément à l’ordonnance 971/GM/MS publiée dans l’édition 84 du Journal officiel du gouvernement le 4 mai 2006, section 1, page 20. Cette politique encourage les centres de santé et les hôpitaux publics brésiliens à proposer la méditation comme alternative thérapeutique. Ces actions gouvernementales sont les signes d’une tendance à considérer la méditation non seulement comme un moyen de bien-être mental et spirituel, mais aussi comme un moyen de bien-être physique [6]. Des études comportementales et neurophysiologiques montrent que la méditation améliore non seulement l’attention, mais aussi les réponses physiques et psychologiques [7,8].

En termes de recherche scientifique, les archives montrent que les potentialités de la méditation ont été discutées dès 1936, mais ce n’est que dans les années 60 que la méditation est devenue l’objet de recherches strictes [9].

À l’heure actuelle, des études suggèrent que la méditation peut modifier physiquement le cerveau et le corps, contribuant ainsi à l’amélioration d’une foule de conditions physiques et psychiques. Dans une étude menée en 2012, les chercheurs ont comparé les images cérébrales de 50 adultes pratiquant la méditation et de 50 non-pratiquants, chacun. Les résultats suggèrent que les pratiquants de méditation de longue durée présentaient davantage de plis (gyri) de la couche externe du cerveau. Ce processus connu sous le nom de gyrification est censé augmenter la capacité du cerveau à traiter l’information [10]. Une analyse documentaire de 2013 portant sur trois études suggère que la méditation peut retarder, arrêter ou même inverser les changements normaux liés à l’âge dans le cerveau [11].

Les études suggèrent que les recherches menées au cours des dernières décennies soutiennent largement l’affirmation selon laquelle la méditation consciente (mindfulness), si elle est pratiquée régulièrement, peut réduire le stress, promouvoir la santé et avoir des effets bénéfiques sur la santé physique et mentale et les performances cognitives. Peu d’institutions brésiliennes sont actuellement à la pointe de la recherche, de la formation et du traitement de la pleine conscience.

Des études récentes de neuro-imagerie ont commencé à établir une corrélation entre les zones du cerveau et les réseaux liés aux effets positifs susmentionnés [12].

Une étude, a montré que l’entraînement à la méditation améliore l’efficacité du cerveau pour l’attention et le contrôle des impulsions. Cette étude [13,14] a comparé un groupe de 20 méditants réguliers avec un groupe de 19 non-méditants au cours d’une tâche de Stroop mot-couleur (SWCT) adaptée à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. La tâche de Stroop est largement utilisée en neuropsychologie. Cette tâche permet de détecter des troubles neurologiques et cérébraux et peut être utilisée pour évaluer l’attention et surveiller les dysfonctionnements cognitifs. Elle évalue l’attention sélective, la capacité à se concentrer sur une activité et à inhiber la propension à répondre impulsivement, ainsi que la vitesse de traitement de l’information [14]. La tâche fait intervenir les circuits de l’attention, de la mémoire de travail, de la sélection et de l’inhibition des réponses, de la planification et de la réponse motrice, entre autres [15]. Les pratiquants réguliers de la méditation ont montré une activation de moins de régions du cerveau que les non-méditants pendant l’exécution d’une tâche d’attention. Cela suggère que l’entraînement à la méditation peut améliorer l’efficacité du cerveau pour l’attention et le contrôle des impulsions [15].

En 2016, une étude a présenté un aperçu des études menées dans son laboratoire sur les changements neuronaux associés à diverses formes de méditation. Des distinctions entre trois grandes formes de pratique de la méditation ont été faites : l’attention focalisée, le monitoring ouvert et l’entraînement à l’affect positif [16]. Chacune de ces formes de méditation a des effets neuronaux et comportementaux différents. Du point de vue de la neuroscience occidentale, les différentes formes de méditation peuvent être conceptualisées comme un entraînement mental visant à promouvoir la régulation des émotions et de l’attention, a également examiné certaines études longitudinales qui ont suivi les changements au fil du temps avec la pratique de la méditation. En plus des changements neuronaux observés, il a résumé les changements constatés dans la biologie périphérique qui peuvent moduler la santé physique et la maladie. Le circuit cérébral central de l’émotion est particulièrement impliqué dans les changements biologiques périphériques qui ont des conséquences sur la santé. Les conclusions générales de ces études sont que l’on peut transformer l’esprit par la méditation et ainsi modifier le cerveau et la périphérie d’une manière qui peut être bénéfique pour la santé mentale et physique, et pour le bien-être [16].

Aujourd’hui, la méditation fait l’objet d’études universitaires, elle est employée dans le monde de l’entreprise et les médias en parlent.

Une étude [17] caractérise la méditation comme une procédure contenant les paramètres de fonctionnement suivants :

(1) Utilisation d’une technique spécifique (clairement définie).

(2) Détente musculaire à un moment donné du processus.

(3) Relaxation logique, qui est essentiellement l’acte de ne pas rationaliser les effets psychophysiques possibles, y compris le fait de ne pas s’engager dans une analyse ou un jugement pendant le processus de méditation.

(4) L’atteinte d’un état auto-induit, qui se réfère à la capacité d’appliquer soi-même une méthode thérapeutique préalablement enseignée par un instructeur (c’est-à-dire qu’il doit être parfaitement possible de faire de la méditation chez soi).

(5) Capacité à se concentrer sur soi-même (ancrage), c’est-à-dire que pour commencer à méditer, l’individu doit disposer d’ancrages clairs qui lui permettent de contrôler sa concentration. Dans cette phase, une ancre doit être exercée activement. Être concentré consiste à rester subtilement vigilant à la possibilité d’être entraîné dans un train de pensées. La perte de l’ancre représente la perception de se laisser entraîner par l’esprit pensant. Ainsi, l’exercice actif de l’ancre est l’exercice de sa perception d’être entraîné dans une séquence de pensées [17].

La méditation peut générer une série de réponses physiques et psychologiques contribuant à la prévention de plusieurs affections (notamment celles résultant des effets délétères du stress), à la gestion d’affections connues et à la promotion de la santé mentale [15].

Toutes les techniques seront efficaces si le méditant suit les protocoles opérationnels appropriés, même si certaines techniques sont plus populaires que d’autres parce qu’elles ont été étudiées plus en détail, comme la méditation transcendantale, Zazen, Vipassana et la pleine conscience. Cardoso affirme que les techniques avec des ancrages objectifs sont plus bénéfiques pour le méditant débutant, qui devrait s’en tenir à ces techniques jusqu’à ce qu’il ait exercé la méditation à un degré considérable. À partir de ce moment-là, les ancrages subjectifs pourraient être mieux adaptés [17,18].

La méditation peut être utilisée à des fins thérapeutiques si les particularités de la condition traitée sont respectées. Toutes les formes de méditation ne sont pas nécessairement liées aux croyances asiatiques. Pour que la méditation remplisse son rôle dans la médecine complémentaire et préventive, elle doit être pratiquée quotidiennement et constamment [17].

Dans une étude comparant les effets de la marche méditative aux effets d’une marche rapide sur des personnes anxieuses, la méditation s’est avérée être la méthode préférée pour atténuer les symptômes de l’anxiété, par rapport à la marche rapide [21].

Les différentes formes de méditation favorisent la relaxation à des degrés variables. Cette variation peut souvent être attribuée à des facteurs individuels, plutôt qu’aux caractéristiques intrinsèques de la méditation – il en va de même pour la marche méditative en labyrinthe [22,23].


1.3. La marche méditative du labyrinthe

Cet article considère la marche méditative du labyrinthe comme une expression unique du travail du Dr Lauren Artress (1995), qui a étudié et appliqué l’image du labyrinthe sur le sol de la cathédrale de Chartres en France [24,25].

Lauren est un catalyseur clé de notre prise de conscience émergente de la connexion corps-esprit, de l’impact de nos pensées sur nos vies et de l’importance de vivre avec compassion [23,26]. La marche dans le labyrinthe déclenche des processus de type méditation dont les origines occidentales remontent aux pratiques pénitentiaires du Moyen Âge [24,27].


1.4. Les labyrinthes et comment se préparer à la méditation pédestre

Dans cette étude, des labyrinthes portables bi-dimensionnels ont été peints sur des pièces circulaires de toile. Habituellement, le motif classique varie de onze à sept circuits, selon la taille [23,24]. Les motifs vont de l’intérieur vers le centre, et du centre vers l’extérieur. Notre modèle ne comportait aucun cul-de-sac. L’entrée et la sortie étaient toutes deux uniques. Tous les participants ont reçu des instructions d’un facilitateur. Les participants devaient parcourir un chemin en spirale avec un virage à 180 degrés marquant le début d’un nouveau circuit. Ils ont reçu une brève explication avant de commencer une marche méditative dans le labyrinthe. On leur a demandé d’enlever leurs chaussures, mais ils pouvaient utiliser des couvre-chaussures s’ils le souhaitaient [23].

La marche en labyrinthe se déroule en trois étapes.

Étape 1 : Préparation. Il s’agit de marcher le long du labyrinthe vers le centre au rythme de son choix, soit lent, soit rapide.

Étape 2 : Illumination. Au centre, la personne peut choisir de s’asseoir ou de se tenir debout, dans la position la plus confortable, les yeux ouverts ou fermés (notre projet comprenait un mandala ; les participants pouvaient choisir de le regarder ou non).

Étape 3 : Restauration. Il s’agit de s’éloigner du centre et de revenir vers le début. À la sortie du labyrinthe, les participants recevaient deux textes à méditer [24].

Cette activité ne nécessite aucun entraînement ni aucun mouvement physique extensible. Marcher dans le labyrinthe est le type de technique de méditation que toute personne peut appliquer, indépendamment de son expérience préalable ou de son entraînement sportif. En fin de compte, l’un des objectifs de l’utilisation du labyrinthe est d’améliorer l’attention et la conscience sans jugement du moment présent, ce qui est facilement atteint avec l’activité impliquante (mais non frustrante) fournie par les motifs du labyrinthe. D’autre part, il est également possible d’effectuer quelques répétitions dans un but précis [24].

1.5. Les bienfaits et les effets de la marche en labyrinthe

Le labyrinthe a été ravivé comme outil de soutien émotionnel et spirituel. Dans les communautés, les églises, les écoles, les parcs, les clubs, les spas, les retraites spirituelles et même les prisons du monde entier, le labyrinthe est utilisé comme ressource récréative et anti-stress pour faire face à la réalité troublante des grands centres urbains [28,29,30].

Les hôpitaux ont utilisé les labyrinthes comme outil de soutien pour le traitement de maladies telles que le cancer. L’acte de marcher dans un labyrinthe éveille le potentiel de contemplation, de réflexion et de transformation, selon les données de l’Oncology Nursing Society. Ces données indiquent que la marche dans un labyrinthe est une forme de psychoneuroimmunologie qui peut servir aux soins intégratifs des patients. Les labyrinthes sont à la disposition des infirmières comme outil pour aider les patients sous traitement oncologique à atteindre un état de conscience contemplatif et altéré [30,31,32].

Les hôpitaux ne sont pas les seuls environnements stressants à bénéficier de la pratique de la marche en labyrinthe. Par exemple, à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, 10 écoles élémentaires ont construit des labyrinthes sur le terrain de l’école, ce qui a permis aux enfants d’être plus calmes et d’augmenter leur capacité de concentration. De plus, des recherches menées par l’Université du Massachusetts, à Amherst, ont commencé à tester les effets de la marche en labyrinthe sur le taux de récidive chez les prisonniers. Au cours d’une étude de six semaines menée auprès de personnes emprisonnées, il a été conclu que la marche dans le labyrinthe pouvait avoir un impact positif sur la santé physique et mentale de cette population [31,33].

  1. Matériaux et méthodes

Cette étude a utilisé l’exposition descriptive des résultats et a été faite de manière quantitative et l’évaluation par thèmes a été une approche qualitative.

La méthode de confiance était synchrone, nous avons observé que les participants ont classé des événements concomitants similaires dans le domaine du sensoriel, mais ce n’est pas un phénomène de caractéristique hallucinatoire mais de l’imaginaire.

Il s’agit d’une étude transversale, réalisée dans un institut de psychothérapies avec un échantillon de 30 participants.

Echantillon et recrutement

Les participants à l’étude étaient 30 membres d’un institut de thérapie intégrative qui se sont portés volontaires pour marcher dans un labyrinthe. Il s’agissait d’un échantillon de convenance de personnes ayant été inscrites à d’autres programmes de traitement, comme par exemple la thérapie familiale, l’acupuncture et le yoga. Pour recruter les volontaires, nous avons suivi le protocole institutionnel avec l’approbation du personnel de traitement. L’invitation a été faite par email et par des brochures expliquant brièvement l’étude. Une séance d’information a été donnée par l’un des chercheurs à toutes les personnes intéressées qui souhaitaient en savoir plus sur la pratique du projet. Il s’agissait d’une étude pilote descriptive. Les participants ont reçu une formation spécifique sur le protocole de l’étude par le chercheur principal. Celui-ci a rencontré chaque participant avant l’activité pour obtenir le consentement écrit et verbal et pour administrer les questionnaires et le formulaire démographique. Tous les questionnaires ont été regroupés pour faciliter le remplissage et la confidentialité afin d’obtenir un taux de réponse élevé. Les réponses aux questionnaires ont été recueillies après l’activité de marche en labyrinthe. Le logiciel IBM SPSS Statistics Version 23.0, a été utilisé pour effectuer des statistiques simples (fréquences, sommes et moyennes) pour les grandes catégories démographiques ont été créées sur la base d’une analyse ligne par ligne. Tous les participants étaient en bonne santé et ne présentaient aucune altération avant la participation à l’activité.

Un questionnaire a été rédigé pour inclure des données démographiques (sexe, âge, état civil, niveau d’éducation formelle, utilisation de drogues psychoactives et de psychothérapie) et des informations sur la pratique de la méditation, telles que le type de méditation pratiquée, le moment, la fréquence et la durée de la pratique. La question ouverte suivante était également incluse : comment la méditation trouve-t-elle un écho dans votre vie et comment vous sentez-vous après l’avoir pratiquée ? Cette question permettait d’étudier la perception des participants sur les effets de la pratique.

Tous les participants ont été évalués lors d’une séance de suivi avec un physiothérapeute, qui a vérifié les questionnaires remplis. Dans cette étude, des catégories ont été créées pour une meilleure compréhension des réponses et des témoignages des participants après l’activité. La durée de la pratique était de 25 minutes.

  1. Résultats
    3.1. Données démographiques

Les données démographiques (sexe, âge, religion et niveau d’éducation formelle) ont montré une majorité de femmes (91%) et une minorité d’hommes (9%), dont le niveau d’éducation était l’enseignement supérieur complet (73%) suivi de l’enseignement secondaire complet (14%) et enfin de l’enseignement primaire complet (13%). En termes de religion, 73% des participants étaient spirites, 14% étaient bouddhistes et 13% étaient catholiques. Bien que la majorité de la population soit de confession spirite, les réponses ont été analysées selon des catégories créées par les auteurs, qui n’étaient pas liées à une croyance particulière, comme le montre le tableau 1.
Tableau 1

Quatre-vingt-dix pour cent du groupe ont déclaré avoir ressenti une détresse émotionnelle causée par le sentiment d’une marche plus longue à l’aller, 21% ont déclaré avoir ressenti la même chose en marchant sur le chemin, et 41% au départ. Les autres participants se sont sentis perdus dans le temps et l’espace (figure 1).
Un fichier externe qui contient une image, une illustration, etc.
Figure 1

Corrélation avec le temps et l’espace : perception et sensation.

Des changements de perception ou de sensation physique ont été signalés par 86,21 % du groupe, comme des jambes lourdes ou le fait de marcher sur l’eau. Les 34,48 % restants ont déclaré avoir entendu des sons apparemment différents des sons ambiants, comme le bruit de l’eau qui tombe ; 17,24 % ont fait état de perceptions visuelles, de couleurs et d’un environnement apparemment différent ; 13,79 % ont ressenti l’odeur des fleurs (tableau 2).
Tableau 2

Perception et sensation.


3.2. Souvenirs de la marche

Lorsque les participants ont été interrogés sur leurs pensées pendant la pratique, 66 % ont déclaré s’être imaginés dans un lieu sûr connu d’eux seuls, 34 % ont déclaré n’avoir rien imaginé, 48 % se sont souvenus des membres de leur famille ou d’une phase spécifique de leur vie, 14 % se sont souvenus de sujets gênants, et les 38 % restants ne se sont souvenus de rien (figure 2).

Figure 2

Corrélation entre les souvenirs et la marche.

  1. Discussion

L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact de la marche méditative sur le labyrinthe telle que pratiquée par un groupe non spécifique d’individus, y compris les sentiments pendant et après la pratique. Curieusement, les participants ont identifié plusieurs thèmes en relation avec cette pratique, tels que la perception et les sensations corporelles, l’espace, le temps et les souvenirs. Les effets de la pratique se sont avérés être individualisés. Cette forme de méditation s’adapte à la fois à la personnalité individuelle et à l’état d’esprit du moment.

Les croyances des participants ont été incluses dans le questionnaire afin d’enregistrer toute croyance préexistante, qu’elle soit liée à la religion, à la spiritualité, aux attentes ou aux espoirs. L’Organisation mondiale de la santé (OMS, 1998) définit la spiritualité comme l’ensemble des émotions et des convictions de nature non tangible ; la supposition que vivre implique plus que ce que nous comprenons pleinement ; et les questions incluant le sens de la vie, mais ne se limitant pas à une croyance ou une pratique religieuse spécifique. Ainsi, la croyance a été incluse comme un facteur culturel à collecter avec les données individuelles des participants.

Les processus physiques et spirituels impliqués dans la marche dans le labyrinthe ont été associés à des résultats cliniques positifs dans la littérature [32,33].

Dans la société moderne, le labyrinthe est devenu un support pour le bien-être personnel et l’auto-soin. Il est de plus en plus connu comme une pratique de soins spirituels dans divers contextes de soins de santé et de services sociaux, y compris les soins contre le cancer [34,35] et les soins de longue durée [36].

4.1. Perception sensorielle

Le but de cette étude était d’examiner l’efficacité d’une méditation de marche dans le Labyrinthe pendant 25 minutes sur les paramètres de la fonction sensorielle parmi un échantillon de personnes en bonne santé. Des changements de perception ou de sensation physique ont été rapportés par 86,21% du groupe, comme des jambes lourdes ou le fait de marcher sur l’eau. Les 34,48 % restants ont déclaré avoir entendu des sons apparemment différents des sons ambiants, comme le bruit de l’eau qui tombe ; 17,24 % ont fait état de perceptions visuelles, comme des couleurs et un environnement apparemment différent ; 13,79 % ont ressenti l’odeur des fleurs. En résumé, les différences structurelles résultant de la méditation ont été constatées dans les domaines qui affectent la conscience, l’attention, la mémoire et la régulation des émotions. À l’heure actuelle, le domaine des neurosciences contemplatives est en train de parvenir à un consensus sur les applications potentielles des pratiques corps-esprit, en consolidant les résultats compte tenu de la grande diversité des méthodologies et des plans de recherche. À ce jour, les données portent sur les différences structurelles du cerveau, les modifications de l’activité neuronale par IRM fonctionnelle (IRMf), le type de tâche utilisée pour l’évaluation du cerveau, de l’état de repos du cerveau aux modifications spécifiques à la méditation (IRMf), et les modifications du flux sanguin (IRMf) ou de la tomographie par émission de positrons (TEP) ou de la tomographie par émission monophotonique (TEMP) [37,38].

4.2. Proprioception corporelle

La marche dans le labyrinthe éveille une nouvelle forme de perception de l’espace entre le corps et le sol, ce qui a été rapporté par les participants comme des changements dans la proprioception et dans la notion de temps et d’espace. Des changements de perception ou de sensation physique ont été rapportés par 86,21% du groupe, comme des jambes lourdes ou le fait de marcher sur l’eau.

Un autre effet peut être une nouvelle façon d’organiser le temps. Dans une étude sur la pratique de la marche en labyrinthe menée au Southwest Centre for Forensic Mental Health Care à St. Thomas, en Ontario, les participants ont rapporté la sensation d’échapper à la routine quotidienne, favorisant ainsi un changement dans l’environnement hospitalier. Thomas en Ontario, les participants ont rapporté la sensation d’échapper à la routine quotidienne, ce qui a favorisé un changement dans l’environnement hospitalier.

Nous suggérons que la perception du corps et de l’espace construite en marchant sur un chemin inattendu active des souvenirs corporels et spatiaux qui peuvent provoquer le sentiment d’exister dans un temps différent rapporté par les marcheurs du labyrinthe. Cela peut être dû à l’appréhension de stimuli externes inhabituels [28,40]. D’autres recherches suggèrent que les bénéfices des interventions corps-esprit sont relayés par la régulation du stress, principalement par l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), connu pour son rôle dans le contrôle du stress [13,37,38,39,41].

Le fait de marcher dans l’espace physique du labyrinthe et de se rendre disponible aux divers stimuli environnants peut provoquer une série d’effets sur le corps et l’esprit qui sont médiés par le système nerveux [42].

4.3. Imagination

Soixante-six pour cent des participants à l’étude ont rapporté avoir imaginé être dans un endroit sûr connu d’eux seuls. En effet, le labyrinthe permet d’explorer la perception des croyances individuelles et de développer une interprétation de cette expérience à chaque marche. En 2012, des auteurs [41,42] ont identifié la marche dans le labyrinthe comme un facteur potentiel de développement de l’insight [43]. De plus, ils affirment que l’expérience unique de chaque participant est riche et peut servir de base à une réflexion individuelle. Les auteurs affirment que la marche thérapeutique en labyrinthe ” peut contribuer à libérer les tensions mentales et physiques ” [44].

Le cercle d’un labyrinthe est un symbole universel d’unité et de totalité qui éveille le sentiment d’être connecté à d’autres personnes, à l’ensemble, ce qui stimule de façon innée le souvenir de notre but dans la vie [40].

Les labyrinthes sont des figures archétypales qui représentent des chemins et des voyages aux significations symboliques variées. L’archétype du labyrinthe se retrouve dans presque toutes les religions du monde et représente “des modèles universels très probablement créés dans le domaine de l’inconscient collectif, nés dans la psyché humaine et transmis à travers les âges” [24,40].

4.4. Fonction cognitive

De nombreux participants ont signalé l’activation de souvenirs et de faits significatifs pendant cette pratique. Il a notamment été démontré que la méditation active des zones du cerveau qui sont impliquées dans les tests de fonction cognitive couramment utilisés (par exemple, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal) [37,45]. Le modèle neuroendocrinologique de McMorris pour les bénéfices cognitifs liés à l’exercice [38] suggère que l’exercice facilite la synthèse des catécholamines induite par l’hypothalamus, l’adrénaline et la noradrénaline étant libérées par la médullaire surrénale et, par la suite, les catécholamines étant libérées dans le cerveau. On pense que la noradrénaline et la dopamine, par exemple, jouent un rôle essentiel dans les réseaux cérébraux de traitement de l’information. Des preuves antérieures [46,47] soutiennent également la capacité de la méditation de pleine conscience à améliorer certains aspects du fonctionnement cognitif, tels que les paramètres liés à l’attention et à la mémoire. De même, une étude de 2007 note que marcher dans un labyrinthe est une occasion de se libérer de la pression des activités quotidiennes [45].

  1. Conclusions

Cette étude a montré que la pratique de la marche en labyrinthe est une expérience physique, émotionnelle et sensorielle. Sur le plan clinique, la corrélation de cette expérience avec la planification des soins semble particulièrement pertinente.

D’autres recherches devraient être menées dans de futures études afin de vérifier d’autres expériences qui pourraient éventuellement se manifester dans différentes catégories.

  1. Considérations particulières

Cette étude a montré que la pratique de la marche dans le labyrinthe enseigne au patient une nouvelle façon d’aborder son potentiel de concentration et d’établir une connexion avec son expérience au moment présent. Son but est de réduire la tendance et l’affinité avec les pensées dysfonctionnelles. Cette pratique est bénéfique et peut être utilisée par des personnes suivant une thérapie ou souhaitant améliorer leur qualité de vie.

Face à l’abondance de preuves positives, de futures études sur les programmes basés sur la marche en labyrinthe comme forme de traitement d’un large éventail de maladies mentales sont justifiées.

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Le labyrinthe de la faculté de médecine de Caroline du Sud

traduction du site https://web.musc.edu/resources/health-and-wellness/ohp/labyrinth

Labyrinthe de méditation

Calmez l’esprit. Retrouvez l’équilibre.

Le bureau de promotion de la santé du MUSC a développé le labyrinthe pour donner aux individus un endroit où contempler, se détendre et trouver la paix. Situé derrière les bâtiments de la découverte des médicaments et de la bio-ingénierie, près de l’angle des rues President et Bee, le labyrinthe complète la ferme urbaine et le parc de remise en forme ainsi que d’autres éléments de la voie verte Greenberg comme un exemple de l’engagement de MUSC à sa mission : fournir des options saines et des programmes innovants qui contribuent à une meilleure qualité de vie, un environnement plus sain, et le bien-être général de tous ceux qui visitent le campus. Collectivement, ces projets aident à construire une communauté plus saine dans le cadre de l’initiative Imagine MUSC 2020.

Les labyrinthes sont des symboles anciens utilisés par diverses cultures et religions du monde entier depuis plus de 4000 ans. Beaucoup de leurs motifs sont basés sur des spirales et des cercles reflétés dans la nature. Certaines personnes viennent pour réfléchir à questions ou simplement se détendre et contempler, tandis que d’autres viennent en période de deuil ou de souffrance pour chercher du réconfort.

Contrairement à un dédale, il n’y a qu’un seul chemin bien visible qui mène au centre et qui en ressort de la même façon. Ce puissant processus d’entrée et de sortie peut permettre au voyageur de se concentrer intérieurement, d’ouvrir son cœur et de trouver son centre.

Aujourd’hui, les labyrinthes sont utilisés dans le monde entier comme un moyen d’acquérir une meilleure compréhension, encourageant la méditation, l’introspection, la réduction du stress, et permettant de découvrir l’innovation et la célébration. La pratique de la marche en labyrinthe intègre le corps à l’esprit et l’esprit à l’âme. Elle est ouverte à toutes les personnes et constitue un modèle de bien-être non confessionnel et interculturel.
Conseils pour votre marche

Réfléchissez : Avant d'entrer dans le labyrinthe, pensez à ce pour quoi vous êtes reconnaissant et aux questions ou problèmes pour lesquels vous souhaitez être guidé.
Relâchez : En parcourant le chemin vers le centre, laissez partir les pensées, sentiments, attitudes, etc. qui ne vous servent plus.
Recevez : Une fois au centre, méditez, priez ou restez silencieux pendant que vous recevez ce qui vous est destiné.
Retourner : Lorsque vous êtes prêt, suivez le chemin pour sortir du labyrinthe. Vous pouvez ressentir un sentiment de renouveau.
Souvenez-vous : Une fois sorti du labyrinthe, prenez un moment pour réfléchir à votre expérience. Tous les bienfaits de la marche ne vous apparaîtront peut-être pas immédiatement. Continuez à être attentif car vos réponses peuvent venir avec le temps.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de marcher dans le labyrinthe ; respectez votre propre rythme. Veuillez respecter l’expérience des autres pendant qu’ils marchent dans le labyrinthe.

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Marcher dans un labyrinthe : un exercice spirituel !

Les bénéfices de la marche consciente dans un labyrinthe spirituel.

La marche dans un labyrinthe est une pratique ancienne. Les plus vieux labyrinthes ont plusieurs millénaires ! Si nous ne connaissons très peu de choses sur les pratiques et les rites du néolithique, nous savons en revanche que le labyrinthe est utilisée par de nombreuses confessions différentes pour s’exercer à la vie intérieure spirituelle, l’introspection, la conscience réceptive, la contemplation ou la prière. En entrant dans le chemin sinueux d’un labyrinthe, vous prenez conscience que vous pénétrez un lieu sacré, votre marche devient lente et votre esprit se calme. Vous pouvez alors commencer un voyage intérieur en relation avec vous-même, la nature ou votre foi.

Qu’est-ce qu’un labyrinthe ?

Un labyrinthe n’est pas un dédale. Il n’a qu’un seul chemin qui va de l’extérieur vers l’intérieur puis du centre vers le monde. Le labyrinthe, contrairement au dédale, n’est pas fait pour nous perdre mais pour nous aider à nous trouver : il n’a pas de mur, pas d’impasse ou de carrefour. Le chemin nous fait faire le tour du centre, parfois des quarts de tour ou des moitiés de tour, il nous impose des retournement, des virages à 180°, des grands sauts, des changements de sens de rotation.. plusieurs fois avant d’atteindre le centre. Une fois au centre, il faut ressortir généralement par le même chemin.

Le labyrinthe symbolise un voyage vers une destination prédéterminée (comme un pèlerinage vers un lieu saint), ou le voyage à travers la vie : la naissance, éveil spirituel et mort. Les méandres, les changements nous ballotent comme la vie… Il symbolique aussi le moyen de remplir au mieux l’espace de vie qui nous est donné.

Mon article sur la symbolique

Comment marcher dans un labyrinthe

Il n’y a pas de rituel défini pour marcher dans un labyrinthe. Le conseil de base est d’entrer lentement dans le labyrinthe, de vous calmer et de vous vider l’esprit. Écoutez vos sens, ouvrez votre cœur et concentrez-vous sur le processus de marche méditative consistant à prendre des pas lents et délibérés. Soyez juste présent à l’expérience, la conscience ouverte à ce qui se passe en vous …

“Comment méditer dans un labyrinthe ?”

Une autre manière est d’entrer dans un labyrinthe avec une intention. Cela peut être fait en répétant une prière, un mantra ou un chant. Ou en ayant une problématique particulière à explorer : un problème de relation avec quelqu’un, une habitude à changer, une blessure à soigner, une émotion à accueillir, …. En arrivant au centre, faites une pause pour réfléchir, prier et écouter, comme si une réponse ou une révélation plus profonde allait surgir dans votre esprit comme un éclair de génie, une lumière salvatrice. Une fois que vous avez assez reçu, commencez alors le voyage de retour. Concentrez vous sur la manière dont vous pourrez appliquer ce que vous avez trouvé au centre. Comme un trésor que vous remonteriez à la surface, étape par étape. À la sortie, prenez le temps de digérer l’expérience et remerciez le labyrinthe !

Une 3ème méthode est celle que je développe. Il s’agit de se servir de la structure du labyrinthe pour organiser la méditation, comme un plan. Chaque circonvolution représente une étape particulière ou un aspect du problème à traiter. C’est ce que j’appelle la méditation labyrinthique.

Expériences à attendre, bienfaits à recevoir…

Marcher dans un labyrinthe de cette manière peut être étonnamment apaisant. Vous serez certainement étonner de voir vos pensées s’éclaircir. Même si vous n’avez pas de côté spirituel, la marche lente et intentionnelle, dans un endroit calme, sur un chemin défini, permet d’améliorer ses capacités de concentration et de lâcher prise qui peuvent être difficile à mobiliser dans la vie de tous les jours.

“Pourquoi méditer dans un labyrinthe ?”

Dans un labyrinthe, il se passe toujours quelques chose de juste pour vous, en relation avec ce que vous avez envie de vivre, de régler et selon l’intensité que vous êtes capables d’accepter. Soit ce sera juste une balade calme et apaisante, soit une expérience intense de libération d’émotion, de clarification de l’esprit, de remontée de mémoire, de connexion avec son soi profond et véritable ou encore un moment sacré de fortification de sa foi…

Marcher pour méditer dans un labyrinthe permet d’accéder rapidement à l’état méditatif et la forme géométrique du labyrinthe fournit à l’esprit un support inspirant et fécond. Le labyrinthe spirituel de méditation permet de mieux se connaître, de se sentir en relation avec le monde, la nature ou ses divinités…

On peut bien sûr pratiquer autant que l’on veut mais il est souhaitable de laisser quelques jours passer après une séance intense dans le labyrinthe car la séance va infuser encore quelques jours dans votre esprit et votre corps.

Marcher dans un labyrinthe de méditation est une expérience certes spirituelle mais aussi corporelle !

“Essayez mes méditations guidées !”

Bon voyage !

méditation guidée labyrinthe

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Prochain Atelier Méditation & Labyrinthe : l’équinoxe de printemps !

Pour cet atelier de mars, le printemps arrive ! Célébrons-le ! L’hiver touche à sa fin, le soleil se réveille, les perces-neige ont annoncé l’arrivée du printemps, les violettes, tussilages, primevères, jonquilles vont emboiter le pas… A nous de nous sortir gentiment de la torpeur et du repos de l’hiver. L’hiver, c’était le temps de l’Eau, la nouvelle terre s’est préparée dans le silence et le repos. Elle est prête. Nous allons remercier et quitter l’hiver pour entrer dans notre printemps.

Dire “merci et au revoir” à l’hiver et “bonjour et bienvenue” au printemps ! 

Cet atelier vous permet de profiter de ce moment particulier de l’année où on sort (enfin) de l’hiver pour rentrer dans le printemps.

L’hiver a son utilité, il permet de se reposer, de faire des choses à l’intérieur (au sens propre comme au sens figuré…) qu’on a jamais le temps de faire quand il y a du travail dehors. C’est un temps pour progresser dans d’autres savoir-faire et prendre son temps. C’est un temps (normalement) du ralenti.

Mais il doit laisse place au printemps quand la terre est au point de sa course où la durée de la nuit égale la durée du jour, l’équinoxe de printemps.

Le printemps, c’est le réveil, la résurrection. Le phénix renaît de ses cendres… La vie reprend son cours comme un miracle, la flamme intérieure relance la sève qui anime tout l’être. On se prépare à se refaire une santé, une vigueur, une beauté pour attirer ce qui nous permettra de produire notre fruit.

L’arrivée du printemps sera l’occasion d’un voyage intérieur, entre sensation, lâcher prise et inspiration … Le labyrinthe est une sorte d’activateur pour vos transformations désirées. 

 Entrez dans le labyrinthe et vivez au rythme des saisons !  

Pas de crainte à avoir : ce labyrinthe ne possède ni mur, ni piège, ni impasse. Les labyrinthes de méditation ont un seul chemin. Ce chemin nous emmène d’un monde à l’autre, progressivement, méthodiquement. De l’extérieur à l’intérieur, du matériel au spirituel, de l’ego à l’être… 

Les participants recevront en cadeau le fichier son d’une méditation guidée sur le même thème pour revivre l’expérience à leur guise 😉 ! 

Qu’est ce qui va se passer dans cet atelier ? 

L’atelier dure 1h30 environ (2h max).

Pour ceux qui ne connaissent pas, je vais vous faire découvrir les bases et rudiments de la méditation labyrinthique. Si c’est nécessaire, nous pouvons même faire un petit exercice de méditation classique, histoire d’assurer une mise à niveau minimum collective et de bien profiter de l’expérience.

Nous commencerons par une mise en condition. Nous parcourons ensemble, en groupe, le labyrinthe et j’ouvrirai la marche. Au centre, je guiderai une brève méditation qui permet de construire une égrégore et une connexion au lieu. Nous repartirons du centre en préparant nos êtres à la méditation thématique de l’atelier. Une fois sortis, nous ferons un petit tour de parole dans la fraternité, la bienveillance et la discrétion. Ce qui se dit dans ce cercle restera dans ce cercle de parole. 

Puis je vous annoncerai le plan de la méditation labyrinthique thématique de l’atelier. Chacun parcourra le labyrinthe à son rythme, vivant sa propre expérience en rapport avec le thème de l’atelier. Je sera là pour que votre expérience soit la plus profitable possible et que les forces du labyrinthe soient activées pour vous.

Nous finirons l’atelier par un retour et un partage de vos expériences singulières. Votre expérience nourrissant celles des autres et les autres expériences nourrissant la votre…. 

Comment ça marche ?

Inscription obligatoire !

Pour chaque atelier de méditation labyrinthique, il y aura une inscription préalable obligatoire. 

Pré-requis ?

Pas de pré-requis ! Les ateliers sont ouverts aux débutants, pratiquants ou expérimentés ! Pas de matériel spécifique mais si vous avez un zafu, vous pouvez l’emmener. En attendant vous pouvez écouter les épisodes du podcast Méditation Labyrinthique !

Prix mini !

La participation est de 7 € minimum pour permettre à toutes les bourses d’y accéder, si vous êtes satisfait-e de l’atelier vous pouvez faire un don supplémentaire à l’association et ainsi le déduire de votre déclaration d’impôt !

Comment s’habiller ?

Il faut prévoir des vêtements confortables qui permettent le mouvement et en cohérence avec la météo.

Pourquoi méditer dans un labyrinthe ?

Les labyrinthes à un seul chemin que l’on trouve dans certaines cathédrales en France ou dans des jardins, en pleine nature, ou dans des parcs dans les pays anglo-saxons, germaniques ou scandinaves sont des labyrinthes de méditation. Ils ne sont pas fait pour étourdir, perdre, tromper ou se distraire, ils sont faits pour se concentrer, pour s’ouvrir, pour se retrouver, pour se connecter, pour atteindre un état modifié de conscience, pour accéder à un autre “monde”, pour se connecter… Cette forme de géométrie sacrée accompagne l’Humanité depuis des millénaires, depuis le néolithique, elle est le support de rituels, de pratiques spirituelles ou sacrées à travers les âges et les continents ! Par sa forme spécifique et sa géométrie sacrée, le labyrinthe active notre inspiration, notre intuition, nos capacités méditatives de concentration, de conscience réceptive ou de contemplation. Les méandres et les circonvolutions agissent comme des étapes progressives et symboliques pour nous conduire et nous guider vers un autre monde : le centre. Il agit comme un sas, un passage secret entre extérieur et intérieur, égo et être, matière et esprit, Hommes et Dieu, Monde des Vivants et Monde des Esprits, à vous de trouver votre signification…

Le labyrinthe crée un espace sacré où notre esprit trouve repos et énergie pour se concentrer, ressentir, recevoir, créer et comprendre…

joie labyrinthe méditation

Qui anime ?

Je suis Emmanuel BOUHIER, je pratique la méditation sous différentes formes (prières, concentration, contemplation, Pleine Conscience, …) depuis mes 16 ans. J’ai découvert les labyrinthes il y a une dizaine d’années et j’ai tout de suite vu le potentiel formidable que possédait cette forme géométrique sacrée ! J’en ai fait un dans mon jardin avec lequel j’ai développé la méditation labyrinthique. Depuis, je me suis formé à la méditation Pleine Conscience, avec l’Université de Monash (Australie) par leur module “MINDFULNESS FOR WELLBEING AND PEAK PERFORMANCE”.

Qu’en disent les participants ? 

CONDITIONS GENERALES : 

Si le nombre d’inscriptions est inférieur ou égal à 5 à 24h de l’atelier, l’organisateur se réserve le droit d’annuler l’atelier. En cas d’annulation, les inscriptions seront conservées pour un autre atelier, le remboursement est possible sur demande du participant via un virement bancaire. En cas d’annulation pour un autre motif (indisponibilité d’un animateur, état d’urgence, météo, cas de force majeure, … ), les inscriptions seront conservées pour un autre atelier, le remboursement est possible sur demande du participant via un virement bancaire.  

En cas d’absence du participant le jour de l’atelier, le montant de l’inscription est conservé par l’organisateur. L’organisateur se réserve le droit de proposer le report de cette inscription à un autre atelier selon l’assiduité habituelle du participant et le nombre d’inscriptions à l’atelier manqué. 

Plus d’information sur la méditation labyrinthique ici : 

Retrouvez toutes mes méditations là : 

https://www.leselixirsdulabyrinthe.fr/categorie-produit/meditation-labyrinthique/

Méditations et labyrinthe c’est  : une page facebook : @MeditationEtLabyrinthes

Un podcast : https://methodemeditationlabyrinthe.lepodcast.fr/

une chaine Youtube : 

https://www.youtube.com/channel/UC35LzcoSBAj2pkGUwWfE0Zw

A bientôt ! 

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Géobiologie des labyrinthes

Depuis octobre 2021, j’ai commencé à me former à la géobiologie avec le CERGA 63. Ma motivation était de mieux connaître le fonctionnement des lieux sacrés pour me servir de ces principes pour implanter au mieux les labyrinthes de méditation.

Dans son livre sur les labyrinthes (Les Labyrinthes- Mythes traditionnels et applications modernes), Sig Lonegren parle des lignes de Ley. Selon lui, les labyrinthes ancestraux étaient construits en cohérence avec ces lignes qui relient des sites sacrés. Je voulais donc en savoir plus sur les lignes et sur la manière de les détecter.

Lors d’une implantation d’un labyrinthe-jardin, j’avais expérimenté le fait de demander à mon pendule de m’indiquer l’endroit où je devais implanter le centre du labyrinthe. D’abord, il m’indiqua la direction puis se mis à tourner quand j’atteignis le point recherché. J’ai ensuite demandé au pendule de m’indiquer l’orientation de l’entrée. La propriétaire des lieux souhaitait un labyrinthe à base d’une croix. J’ai été très surpris de voir que les branches de la croix correspondaient sur le terrain à des alignements d’arbres existants.

Cette première expérience et les propos de Sig Lonegren m’ont motivé à découvrir l’univers de la géobiologie.

Qu’est-ce que la Géobiologie ?

La géobiologie est une discipline, entre la science et l’art, qui a pour objet la compréhension des phénomènes telluriques. La discipline n’est pas reconnue par la communauté scientifique car elle ne répond pas aux standards de la méthode scientifique notamment la reproductibilité des résultats et l’expérience en double aveugle. Ceci étant dit, les résultats obtenus et l’expérience personnelle encouragent à chercher et qui sait, un jour viendra peut-être où nous aurons à disposition des appareils de mesure permettant de répondre à la méthode scientifique. En effet, il n’y a que ceux qui cherchent qui peuvent, un jour, trouver. Et si tous les chercheurs s’étaient arrêtés au prétexte qu’ils n’avaient pas les moyens de prouver scientifiquement leurs intuitions, nous ne pourrions pas aujourd’hui célébrer leurs découvertes ! Si considérer la géobiologie comme une science est une erreur, la rejeter sous prétexte de pseudo-science en est une autre. La géobiologie n’est, pour le moment, pas prouvée scientifiquement, elle reste donc un domaine à explorer et non à rejeter. Bon nombre d’éminentes figures scientifiques historiques célébrées passeraient aujourd’hui pour des hurluberlus illuminés s’ils étaient nos contemporains… La force de leurs intuitions et la perméabilité de leur esprit leur ont justement permis de faire des découvertes…

La grande difficulté scientifique de la Géobiologie réside dans le fait que l’instrument de mesure est le corps humain. De multiples facteurs peuvent donc perturber les résultats : humeurs, santé, physiologie, biais cognitifs. La pratique de la Géobiologie nécessite donc à mon sens une grande humilité, beaucoup de précaution dans ce qu’on affirme et une capacité importante à lâcher prise, couper le mental et écouter son corps. Ce n’est pas impossible mais c’est difficile et l’erreur est vite arrivée. Je conseille pour ce faire une pratique assidue de la Méditation Pleine Conscience pour entraîner et fortifier cette capacité.

L’objet de la Géobiologie est de rechercher et comprendre les phénomènes telluriques énergétiques comme les failles dans le sous-sol, les courants d’eau souterrains, les réseaux type Hartmann ou Curry, les cheminées cosmo-telluriques, les vortex, etc…  

Les outils utilisés :

Le corps humain est l’instrument principal, les outils de géobiologie sont en fait des amplificateurs des signaux reçus et interprétés par le corps. Selon le physicien Yves Rocard, Le corps humain comporte des organes sensibles aux variations électriques et magnétiques. Le corps reçoit ce genre d’information. Les outils de la géobiologie permettent de détecter la réception de ces informations et de les traduire par des mouvements de ces outils.

  • Le pendule, outil le plus célèbre, peut avoir 4 mouvements : rotation à droite, rotation à gauche, transversal et longitudinal. A ces 4 mouvements on peut rajouter un 5eme état : l’immobilité.
  • Les baguettes en L : elles se croisent au moment du contact entre le corps et le phénomène recherché ou elles peuvent donner une orientation en désignant une direction.
  • La baguette de sourcier : elle monte ou descend sa pointe au moment du contact entre le corps et le phénomène recherché
  • Le lobe-antenne : il vire à droite ou à gauche au moment du contact entre le corps et le phénomène recherché, il peut aussi donner une orientation en désignant une direction.

Chaque individu peut développer des habilités particulières avec tel ou tel outil. Personnellement, je ne fonctionne pas du tout avec la baguette de sourcier et je fonctionne très bien avec le pendule et le lobe-antenne.

Les phénomènes recherchés :

En géobiologie, nous allons rechercher des phénomènes nocifs ou bénéfiques pour la santé. Comme en pharmacie, c’est la dose qui fait le poison. Les points négatifs peuvent être utilisés pour se « décharger » avant de se recharger et les points positifs peuvent perturber le sommeil ou surexciter…

  • Les failles : les fractures de couches géologiques émettraient des ondes néfastes
  • Les courants d’eau souterrains : la friction de l’eau sur la roche émettrait des ondes néfastes
  • Le réseau Hartmann : il est constitué d’un maillage de 2m x 2,5m et des bandes de 20 cm d’épaisseur environ, il est associé au nickel, il est orienté nord-sud / est-ouest
  • Le réseau Curry : il est constitué d’un maillage de 4m x 4m environ avec des bandes de 40 cm, il est orienté Sud-Est – Nord-Ouest / Sud-Ouest – Nord-Est, il est associé au fer
  • Les points actifs : c’est la superposition d’un croisement Hartmann et d’une bande Curry
  • Les points étoiles : c’est la superposition d’un croisement Hartmann et d’un croisement Curry
  • Les cheminées cosmo-telluriques : sorte de colonne de respiration, elles ont un mouvement ascendant de la terre vers le ciel où elles sont plutôt positives, un temps de repos et un temps descendant du ciel vers la terre où elles sont plutôt négatives.
  • Les vortex : 2 spirales énergétiques espacées, reliées entre elles par un lien énergétique

La méthode :

La méthode géobiologique est un conditionnement du corps, de l’esprit et de l’âme.

Le géobiologue commence par définir sa convention « Je cherche ici et maintenant tel phénomène, quand mon corps entre en contact avec tel phénomène mon instrument réagit de telle manière ».

Une fois la convention énoncée, il commence sa recherche et matérialise au sol les résultats de ses découvertes.

L’unité :

L’unité utilisée est l’unité Bovis. Il est communément admis dans la communauté des géobiologues que le niveau de santé soit à 6500 unités Bovis (uB). En deçà de cette limite, les phénomènes sont déchargeants, au-delà ils sont chargeants.

La mesure se prend en demandant au pendule de prendre la vibration du phénomène et ensuite d’indiquer sur un cadran Bovis la mesure de la vibration en uB.

L’effet des labyrinthes sur les phénomènes cosmo-telluriques.

En prenant l’hypothèse que ces phénomènes existent et que l’on peut les détecter avec ces outils et cette méthode, je vous propose mes résultats en la matière.

Effet des labyrinthes sur les points étoiles :

Le protocole utilisé est le suivant :

  1. mesure de la vibration au pendule en unité Bovis du point considéré avant traitement
  2. Application d’un labyrinthe sous forme de dessin imprimé A4 posé au sol sur le point étudié
  3. Mesure de la vibration au pendule en unité Bovis du point considéré après application du labyrinthe

Labyrinthes testés :

3 circonvolutions rond
3 circonvolutions carré
3 circonvolutions croix
5 circonvolutions croix
7 circonvolutions croix
Chartres
Cologne 

Résultats obtenus :

La mesure du point étoile avant application des labyrinthes donne : 3000 uB

LabyrinthePoint étoile
3 circonvolutions rond11 000 uB
3 circonvolutions carré5 000 uB
3 circonvolutions croix7 000 uB
5 circonvolutions croix19 000 uB
7 circonvolutions croix40 000 uB
Chartres120 000 uB
Cologne80 000 uB

Conclusions :

La première conclusion qu’on peut en tirer c’est que les labyrinthes peuvent être utilisés pour réguler la nocivité des points étoiles et des points actifs.

La deuxième conclusion c’est que le labyrinthe le plus simple, à 3 circonvolutions, est déjà efficace.

La troisième conclusion c’est que les formes arrondies sont plus efficaces que les formes à angles droits.

La quatrième conclusion c’est que plus le nombre de circonvolutions est important, plus le labyrinthe est puissant sur un phénomène.

La cinquième conclusion, c’est qu’il ne faut pas mettre un labyrinthe trop puissant pour réguler un phénomène, il pourrait devenir perturbant.

Effet des labyrinthes sur la géobiologie d’un lieu

Le protocole utilisé est le suivant :

  1. Relevé des réseaux et phénomènes cosmo-telluriques dans un lieu donné
  2. Mise en place d’un labyrinthe à 3 circonvolutions – rond peint sur un tissus de 2m x2m, entrée à l’ouest
  3. Relevé des réseaux et phénomènes cosmo-telluriques après mise en place du labyrinthe

Photo du relevé avant

Le réseau Hartmann est symbolisé en bleu

Le réseau Curry est symbolisé en jaune.

Photo du labyrinthe mis en place

vidéo du relevé après application du labyrinthe

J’ai filmé le relevé que j’ai effectué sur ce labyrinthe. La vidéo est un peu longue (8min) car la séquence est non coupée ! Vous pourrez ainsi voir tous les essais et mesures que j’effectue.

Conclusions :

La première conclusion c’est qu’un labyrinthe repousse le réseau Hartmann à sa périphérie.

La deuxième conclusion, c’est qu’un labyrinthe n’a pas d’effet sur le réseau Curry.

La troisième conclusion, c’est qu’un labyrinthe attire en son centre une cheminée cosmo-tellurique.

La quatrième conclusion, c’est qu’un labyrinthe attire en son centre un vortex dont les spirales s’organisent avec les circonvolutions du labyrinthe.

La cinquième conclusion, c’est qu’un point de décharge se constitue à l’entrée du labyrinthe et des points de charge se distribuent sur le parcours :

  • 4 dans la 1ere circonvolution, aux points cardinaux
  • 2 dans la 2eme circonvolution : au virage et à son opposé
  • 1 dans la troisième circonvolution : au virage
  • 1 dans le centre.

En synthèse, un labyrinthe se comporte comme un lieu sacré.

Dans l’expérience filmée, ce labyrinthe sur un point étoile initialement à 3000 uB, vibre à 11 000 uB quand le labyrinthe est orienté l’entrée à l’Ouest et à 10 000 uB dans les autres orientations. L’orientation à l’Ouest améliorerait de 10 % la vibration du labyrinthe.

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques et expériences en commentaire !

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Retraite méditative avec les labyrinthes

Offrez-vous un temps de qualité pour découvrir ou approfondir la méditation avec le labyrinthe !
Je vous propose une mini-retraite, en Auvergne, qui vous fera vivre une expérience rare : la méditation dans un labyrinthe.
Les labyrinthes de méditation sont des outils puissants pour la concentration, l’écoute interne, la connexion …
La mini-retraite commence le samedi 25 à 14h et finit le dimanche 26 juin à 12h (bonus jusqu’à 16h30 : voir programme) et aura lieu à Aubiat dans le Puy-de-Dôme.
Ce sera pour vous un moment privilégié pour se ressourcer et se réaligner.

Vous avez besoin de prendre du temps pour vous retrouver ? 

Vous avez envie de progresser en méditation ? 

Vous voulez découvrir les pouvoirs et les bienfaits du labyrinthe ? 

Cette mini-retraite sera pour vous l’occasion de vous offrir un temps de qualité, de découvrir ou d’approfondir la méditation et de faire une expérience rare avec le labyrinthe, une forme de géométrie sacrée ! 

Pourquoi une mini-retraite ? 

Parfois, nous avons besoin de prendre du temps rien que pour soi. Une retraite permet de s’octroyer un moment retiré du monde, temporairement, pour se retrouver, prendre soin de soi et se réaligner sur notre moi-intérieur. 
Cette mini-retraite a l’avantage d’être assez longue pour être efficace et assez courte pour s’adapter à votre agenda. 

Elle aura lieu du samedi 25 juin 12h au dimanche 26 juin 14h. Pour une retraite réussie, l’hébergement et la restauration (samedi soir et dimanche matin) s’effectueront sur place et sont incluses dans l’inscription. Ainsi vous pourrez profiter pleinement de ce temps en retrait pour vous consacrer uniquement à vous-même.

L’hébergement et une partie des activités se dérouleront au gîte “La Mater”. Ce gîte est entièrement rénové, confortable, calme, dans une ambiance familiale. Il possède une capacité de 10 lits et est composé de 4 chambres, 2 salles de bains et une grande salle commune  cuisine-salle à manger-salon. 

La retraite est limitée à 5 participants, un petit groupe vous garantit une certaine qualité et la disponibilité de l’animateur. 

Cette mini-retraite vous permettra de lâcher un temps vos soucis, votre charge mentale et la sur-sollicitation quotidienne. Elle sera l’occasion pour vous de retrouver du calme, de la sérénité et de la respiration. 

Quel est le programme ? 

Pour cette mini-retraite, je vous ai concocté un programme de découvertes, de pratiques et d’échanges.

 Samedi 25 juin 

  • 13h30 : Accueil des participants
  • 14h30 – 16h30 : Conférence sur les labyrinthes et 1ère méditation labyrinthique guidée
  • 16h45 -17h30 : Atelier Créativité pour apprendre à dessiner les labyrinthes
  • 17h30 – 18h30 : Exercices de Méditation Pleine Conscience avec le labyrinthe
  • 18h30-20h30 : Pause dîner au feu de camp (selon météo)
  • 20h30 – 22h30 : Soirée sur les différentes pratiques de méditation avec les labyrinthes

Dimanche 26 juin

  • 8h : Petit déjeuner
  • 9h : Départ pour un labyrinthe en pleine nature (selon météo)
  • 9h30 : Pratique collective dans le labyrinthe
  • 10h30 : Pratique individuelle et personnalisée selon vos besoins propres
  • 11h30 : Echange et retour d’expériences
  • 12h : Fin de la retraite
  • BONUS : participation offerte à l’atelier de dimanche 28 juin 14h30 – 16h30 qui aura pour thème : le solstice d’été.
Le labyrinthe de méditation du gîte La Mater

Le gîte où se déroulera le stage

Comment ça marche ?

Inscription obligatoire !

Pour participer à cette retraite, il est nécessaire de s’inscrire au préalable. Premier arrivé, premier servi ! Ne tardez pas à vous inscrire, les places sont limitées à 5. 

Faut il des prérequis ?

Pas de prérequis ! La mini-retraite est ouverte aux débutants, pratiquants ou expérimentés ! Pas de matériel spécifique mais si vous avez un zafu (coussin de méditation), vous pouvez l’emmener. 

Prix tout compris !

Pour être parfaitement disponible et profiter à plein de ce temps que vous vous consacrez, le prix comprend tout : les activités, le matériel, l’hébergement et les repas (samedi soir et dimanche matin). 

L’hébergement est en mode “auberge espagnole”, toutes les pièces sont partagées. 

Si vous avez besoin d’une nuit supplémentaire ou d’arriver en avance, merci de nous prévenir (voir les options).

Comment s’habiller ?

Il faut prévoir des vêtements confortables qui permettent le mouvement et en cohérence avec la météo.

Pourquoi méditer dans un labyrinthe ?

Les labyrinthes à un seul chemin que l’on trouve dans certaines cathédrales en France ou dans des jardins, en pleine nature, ou dans des parcs sont des labyrinthes de méditation.

 Ils ne sont pas fait pour étourdir, perdre, tromper ou se distraire, ils sont faits pour se concentrer, pour s’ouvrir, pour se retrouver, pour se connecter, pour atteindre un état modifié de conscience, pour accéder à un autre “monde”…

 Cette forme de géométrie sacrée accompagne l’Humanité depuis des millénaires. Depuis le néolithique, elle est le support de rituels, de pratiques spirituelles ou sacrées à travers les âges et les continents ! Par sa forme spécifique et sa géométrie sacrée, le labyrinthe active notre inspiration, notre intuition, nos capacités méditatives de concentration, de conscience réceptive ou de contemplation. Les méandres et les circonvolutions agissent comme des étapes progressives et symboliques pour nous conduire et nous guider vers un autre monde : le centre. Il agit comme un sas, un passage secret entre extérieur et intérieur, égo et être, matière et esprit, Hommes et Dieu, Monde des Vivants et Monde des Esprits, …

Le labyrinthe crée un espace sacré où notre esprit trouve repos et énergie pour se concentrer, ressentir, recevoir, créer et comprendre…

Qui anime ?

Je suis Emmanuel BOUHIER, je pratique la méditation sous différentes formes (prières, concentration, contemplation, Pleine Conscience, …) depuis mes 16 ans. J’ai découvert les labyrinthes il y a une dizaine d’années et j’ai tout de suite vu le potentiel formidable que possédait cette forme géométrique sacrée ! J’en ai fait un dans mon jardin avec lequel j’ai développé la méditation labyrinthique. Depuis, je me suis formé à la méditation Pleine Conscience, avec l’Université de Monash (Australie) par leur module “MINDFULNESS FOR WELLBEING AND PEAK PERFORMANCE”.

Que disent les participants à mes ateliers ? 

Depuis 2 ans, j’organise tous les mois des ateliers de méditation avec les labyrinthes. Chaque mois, je propose un thème différent de méditation. Voici quelques uns des messages que j’ai reçus des participants à mes ateliers : 

CONDITIONS GENERALES : 

Le participant peut annuler son inscription sans frais jusqu’à 14 jours après son inscription et 2 mois avant le début de la retraite. 
Les annulations plus de 14 jours après inscription et plus de 2 mois avant le début de la retraite feront l’objet d’un remboursement partiel de 75%. 
Les annulations entre 2  et 1 mois avant le début de la retraite feront l’objet d’un remboursement partiel de 50%. 
Les annulations moins d’un mois avant le début de la retraite ne feront pas l’objet d’un remboursement.

Des questions ? 

Si jamais vous avez encore des questions, je suis à votre disposition pour y répondre 😉 

Emmanuel BOUHIER

ebouhier63@gmail.com

06 23 81 41 15

Plus d’information sur la méditation labyrinthique ici : 

Retrouvez toutes mes méditations là : 

https://www.leselixirsdulabyrinthe.fr/categorie-produit/meditation-labyrinthique/

Méditations et labyrinthe c’est  : 
 

A bientôt ! 

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Voyage dans le labyrinthe de Chartres… #2

labyrinthe méditation

Dans un précédent article, j’avais présenté le labyrinthe de Bayeux. Ce labyrinthe avait la particularité de ressembler à celui de Chartres mais de ne pas du tout être organisé de la même manière. Pourtant le modèle chartrain se retrouve dans beaucoup de cathédrales gothiques et c’est ce modèle qui est répertorié dans les carnets de Villard de Honnecourt.

Dessin de Villard de Honnecourt

Je montrais dans cet article que le labyrinthe de Bayeux présente un parcours régulier, logique, prévisible. Ce n’est pas le cas de celui de Chartres. Bayeux et Chartres ont en commun une division en 4 parts, que nous appellerons « quadrants ». Dans Bayeux, nous faisons 6 fois le tour du centre quand dans Chartres nous n’en faisons que 3 fois le tour. Mais ce n’est pas la plus grosse différence. Ce qui différencie les 2 labyrinthes, c’est la structure du parcours, prévisible à Bayeux, imprévisible à Chartres. Le parcours du labyrinthe de Chartres a donc une fonction de désorientation ou de lâcher prise, de sorte que le parcourant soit obligé d’abandonner toute tentative de maîtrise logique ou mentale du parcours. Avant d’aller plus loin, prenons connaissance de quelques éléments de compréhension de ce labyrinthe.

Des outils pour comprendre et profiter de ce labyrinthe de Chartres

Le labyrinthe de Chartres est un labyrinthe d’église. Il est donc lié à la religion catholique et a été inclus nécessairement dans des rituels, des cultes, des liturgies.

La localisation

Localisation du labyrinthe de Chartres dans la cathédrale

Nous pouvons aussi imaginer que la place architecturale que prend un labyrinthe dans l’église-édifice était en lien avec la fonction, la symbolique et les usagers de ce labyrinthe. En ce sens, on pourrait émettre une hypothèse sur la raison qui expliquerait la différence de parcours entre Bayeux et Chartres. Le labyrinthe de Bayeux est dans la salle du Chapitre, caché aux regards profanes, à l’usage exclusif des chanoines. Alors que Chartres, Reims, Amiens sont des labyrinthes ouverts à tous les croyants, installés dans la nef des cathédrales. Comme si les chanoines de Bayeux n’avaient pas besoin de la fonction « lâcher prise » que proposent les modèles chartrains. Je vous ferai grâce de l’analyse géométrique ou architecturale de la localisation du labyrinthe de Chartres dans l’édifice par rapport aux autres éléments architecturaux, notamment par rapport à la rosace, à l’autel, au transept, etc. Non pas que ce ne soit pas intéressant mais de nombreux auteurs, plus ou moins érudits, ont fait ce travail en long, en large et en travers. Je me permettrai juste un avertissement : évitez les explications de ceux qui vous trouvent des justifications géométriques exprimées en mètres … Ce n’est pas l’unité de mesure utilisée pour l’édification du bâtiment…
Ce qui semble ici évident et important de signaler, c’est que les labyrinthes de type chartrain se trouvent entre l’entrée et la nef. Ils participent donc de la préparation spirituelle du parcourant dans son évolution dans l’édifice. Les labyrinthes fonctionnent comme des sas entre l’espace profane et l’espace sacré. D’autres labyrinthes sont ailleurs, comme Bayeux dans la salle du Chapitre ou comme Saint-Omer, qui ressemble à un dédale et qui se trouve devant l’autel.

Cette localisation, dans l’édifice religieux, des modèles chartains semble donc participer à leur raison d’être, leurs fonctions, leur tracé particulier, leur charge symbolique.

Le caractère chrétien

Aborder ce labyrinthe de Chartres en obérant la foi chrétienne me semble être une erreur même si le labyrinthe fonctionne aussi pour les non-chrétiens. Je pense que pour le comprendre tout à fait, il faut le replacer dans ce contexte religieux de l’ère gothique, marquée par des courants gnostiques type Templiers. Avec la rencontre renouvelée avec l’Orient, la foi chrétienne et la religion catholique subissent des perturbations (sans jugement de valeur) pendant cette période. Dans cette ébullition religieuse et spirituelle apparaissent des labyrinthes dans les cathédrales. Une marque forte de la catholicité ou la chrétienté de ces labyrinthes gothiques, c’est l’organisation en quadrant qui forme une croix, celle du Christ évidemment.

chartres
Labyrinthe de type chartrain
Labyrinthe de type crétois

La plupart des labyrinthes antiques sont de type crétois où les tours sont complets et non partiels autour du centre comme pour le modèle de Chartres. Les labyrinthes chartrains ont donc 11 niveaux, 11 strates entre l’extérieur du labyrinthe et le centre du labyrinthe. Pourtant on ne fait pas 11 fois le tour du centre mais uniquement 3. Ce fait est directement imputable au fait que le labyrinthe contient une croix et donc qu’il soit lié à la chrétienté. Cette croix divise le labyrinthe en 4 régions. Au centre, on remarque 6 cercles périphériques et un espace au milieu qui laisse penser que le 7eme cercle se trouve au milieu des 6 autres. Ces chiffres : 3 tours, 4 quadrants, 6 ou 7 cercles, 11 strates ou niveaux, devront être abordés dans le contexte de la culture mystique judéo-chrétienne de l’époque.

Autre élément de compréhension important lié à l’aspect religieux de ce labyrinthe, c’est son utilisation dans la liturgie. Il est commun de rencontrer une explication consistant à présenter le labyrinthe comme un succédané du pèlerinage à Jérusalem. Les pèlerins auraient alors pratiqué le parcours du labyrinthe à genou pour remplacer le pèlerinage à Jérusalem. Ce serait la raison pour laquelle le labyrinthe porterait le nom de “Chemin de Jérusalem”. Si cette explication peut avoir une réalité historique, il semble que ce ne soit pas la raison originelle de la présence du labyrinthe dans la cathédrale. En effet, les recherches historiques ont établi que le labyrinthe était lié à la liturgie Pascale. A Pâques, il a existé un rituel où les moines étaient disposés autour du labyrinthe, le supérieur parcourait le labyrinthe au son des psaumes pascales, chantés par l’assemblée. Arrivé au centre, le chef religieux saisissait une pelote jaune, sorte de ballon d’or, et il la lançait à chaque moine, symbolisant ainsi la transmission de la parole du Christ. Le labyrinthe est donc lié à la mort et à la résurrection du Christ que chaque chrétien est invité à vivre à Pâques. Le Centre symbolise alors le tombeau du Christ. Une branche des catholiques de l’époque a donc revisité et utilisé le labyrinthe de Chartres comme support matériel pour vivre dans leur chair ou leur esprit le symbole pascal de mort et de résurrection. En ce sens, le labyrinthe supporte l’initiation chrétienne aux mystères du Christ ressuscité.

Pour cette fête, ce qui est célébré, médité, c’est le fait que Dieu se soit fait chair par Jésus-Christ, qu’il ait partagé la condition humaine, qu’il ait subi la mort, qu’il ait vaincu la mort et qu’il soit ressuscité des morts. C’est avec ces éléments que j’ai abordé le parcours du labyrinthe de Chartres : l’exploration de la condition humaine et matérielle, la mort, la résurrection, l’exploration de la condition spirituelle et divine. Le sens du voyage étant donné, il ne me restait plus qu’à parcourir et vivre le labyrinthe pour trouver la symbolique ou l’intérêt des 4 quadrants, des 3 tours, des 11 niveaux, des 6 cercles et de cette progression d’apparence chaotique.

Mon voyage dans le labyrinthe de Chartres

Lors de cette visite à Chartres pour parcourir le labyrinthe, j’ai évidemment pratiqué plusieurs fois le labyrinthe : en chaussure, pieds nus, avec une intention, sans intention … Tant qu’on y est autant en profiter pour multiplier les expériences !
La première fois que je l’ai parcouru, j’ai évidemment tenté d’intellectualiser. Le mental est présent. Devant une énigme, l’esprit est curieux et la machine à décortiquer, analyser, cogiter s’enclenche. A chaque événement (virage, méandre, saut, …), le mental veut trouver du sens, de la logique, une explication, du raisonnement … À l’épreuve des faits, la succession des événements dans le labyrinthe est si déconcertante que l’esprit lâche prise et cesse de chercher du sens pour contrôler, maîtriser, comprendre. Enfin il accepte qu’il n’y ait pas de sens apparent immédiat. C’est une fonction importante de ce type de labyrinthe. Il est tellement imprévisible, l’esprit ne pouvant pas trouver une logique, une explication évidente et spontanée, que le mental s’arrête de tourner et s’ouvre à l’Ici et Maintenant. Il devient juste sensible. Ne trouvant pas de logique, il lui faut de la donnée, plus de données, pour avoir une chance de trouver une logique, un enchaînement, une cohérence. Comme l’expérience permet l’accumulation de données, l’esprit accepte de faire silence, d’être présent et sensible. Les conditions se réunissent pour atteindre le « lâcher-prise » qui permet de recevoir le message du labyrinthe. Grand bond, méandres, quart de tour dans un sens, quart de tour dans l’autre sens, rapprochement du centre, éloignement du centre, l’esprit se perd et lâche prise, il apprend à ne rien comprendre, à ne plus maîtriser et à faire confiance. Il n’y a qu’un seul chemin. Le labyrinthe de Chartres est conçu de telle manière que nous ne savons plus si on est loin ou proche du but. La position géographique dans le labyrinthe ne dit rien sur notre position sur le chemin. Il ne nous reste plus qu’à faire confiance en ce chemin. Nous savons que si nous restons sur ce chemin, il nous mènera au centre malgré les interrogations, les déconvenues, les doutes, les épreuves… Il faut alors ne plus chercher à comprendre, à maîtriser, à se localiser dans le labyrinthe, il faut juste être là, présent, sentir ce qu’il y a à sentir, regarder les pensées qui traversent notre esprit, visualiser les images qui nous viennent et les laisser repartir… De ce point de vue on peut considérer que le chemin dans le labyrinthe de Chartres et une représentation symbolique de la foi : l’attitude du croyant devant le mystère divin. Cette considération donne tout son sens à une phrase de Jésus : LUC 18 :16 « laissez venir les enfants à moi et ne les empêchez pas car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent ». Le labyrinthe nous apprend, non pas la docilité et l’obéissance mais la disponibilité et la confiance. En nous incitant à être dans l’Ici et Maintenant, le chemin du labyrinthe de Chartres nous invite à retrouver cet état enfantin pour aborder la foi avec légèreté et fraîcheur.

labyrinthe méditation

Le labyrinthe nous apparaît alors comme un être qui nous parle. J’apprends à m’abandonner à lui, à ne rien attendre et à avoir confiance au fait que ce qui va venir sera bon pour moi de toute façon, au fur et à mesure de ma progression dans le labyrinthe, il me paraît comme le Christ, il est le Christ … Une phrase du Christ me revient en tête : JEAN 14 :6 « Je suis le chemin et la vie ». Il est là. Il est vivant. Ce parcours dans le labyrinthe me semble être une allégorie du passage terrestre du Christ. Il me semble symboliser son expérience matérielle, incarnée, préalable nécessaire à sa victoire sur la mort. Il est le Chemin et la Vie. Il est dans ce chemin qui symbolise la route qu’il a ouverte pour passer de l’esprit à la matière et de la matière à l’esprit. Ce chemin du labyrinthe nous permet de revivre symboliquement la vie terrestre du Christ, de revivre son chemin et nous préparer, nous aussi, à accéder à la Vie en Esprit. Dans ce labyrinthe, nous apportons la vie en parcourant le labyrinthe et Il apporte le Chemin. La méditation marchée dans le labyrinthe de Chartres est comme des éléments rassemblés pour redonner vie au Christ. Le chemin et la vie sont rassemblés le temps de la méditation et le Christ est là. J’ai senti cette présence et ce dépassement.

En continuant le voyage avec cette idée que ce chemin symbolisait les épreuves de la condition humaine du Christ, une méditation s’est engagée sur une signification des quadrants qui divisent le labyrinthe en 4 régions. Le labyrinthe symbolise non seulement les épreuves de la condition humaine mais aussi les épreuves de la descente aux enfers. Christ est mort. Dans sa descente aux enfers, il revit symboliquement les épreuves condensées de la condition humaine. Les quadrants symbolisent alors des aspects de la condition humaine :

Quadrant nord-ouest : la matérialité. L’expérience de la vulnérabilité, de la dépendance à un écosystème, à une société humaine, à la nourriture, à l’eau, à l’air, au soleil…

Quadrant nord est : la sensibilité. L’expérience des sens, des émotions, des sentiments, de la jouissance, des tensions ou de l’égrégore.

Quadrant sud est : la conscience. Conscience de soi, des autres, de la nature. Prendre conscience de l’interconnexion. Être capable de s’observer et de raisonner dans l’abstraction.

Quadrant sud-ouest : l’œuvre. L’expérience, l’art, l’action sur le monde et dans le monde… C’est l’exercice et l’expression de la singularité de l’individu selon les talents et missions confiées par Dieu. La capacité créative et bâtisseuse de l’Homme.

En me faisant passer d’un quadrant à un autre en progression ou en régression, dans un sens ou dans l’autre, le Chemin me fait méditer sur la condition humaine et ses différents aspects. Après avoir descendu au plus bas des enfers, l’ascension vers le centre peut s’effectuer enfin. Une fois au centre il m’a paru évident qu’il fallait passer par les 6 cercles périphériques avant de stationner au centre du centre, le Saint des Saints. Le chemin du retour m’a permis de revivre l’expérience et l’intégrer pour en nourrir ma vie réelle, matériel, quotidienne que je retrouve en sortant du labyrinthe. Au chemin aller le labyrinthe nous fait passer de la matérialité à la spiritualité et au chemin retour, le labyrinthe nous fait passer de la spiritualité à la matérialité. En ce sens nous pratiquons le chemin à l’inverse du Christ. Lui a ouvert le chemin de la spiritualité vers la matière puis de la matière vers l’esprit. C’est ce que symbolise la croix : un chemin qui traverse la frontière entre le Haut et le Bas.

Analyse de la structure du parcours

À la première observation quand on est face au labyrinthe, nous voyons clairement se dessiner une fleur. Évidemment avec les cercles au centre qui forment les pédales mais aussi avec 4 grands sauts qui forment la tige et avec les 2 boucles particulières l’initiale et la finale qui forment les feuilles … Cette fleur s’inscrit dans la croix, ce qui ramène à un autre symbole chrétien : la rose croix. Les premiers pas dans ce labyrinthe sont stupéfiants. Nous sommes projetés d’abord de l’extérieur vers la 5e strate pour dessiner la première feuille de la rose puis de la 6e strate à la 11e, celle la plus proche du centre ! Ce labyrinthe nous fait toucher le Graal dès le début, comme pour nous mettre en appétit, exciter notre faim et notre soif afin de nous tenir en haleine pendant tout le long du parcours. Comme si l’espérance de retrouver cette félicité si facilement atteinte, était un moteur de motivation pour continuer et surmonter les épreuves et les obstacles. Ce premier mouvement est déjà inspirant ! Il nous est permis de découvrir la moitié des mystères de la 11e strate dès le début de notre parcours ! Si nous nous permettons un parallèle avec la vie chrétienne,  on pourrait dire que le grand saut de l’extérieur à la 5e strate c’est l’élan primordial vers Dieu ; le premier méandre quart de tour 5e et 6e strate, c’est les premiers enseignements qui permettent la rencontre avec le Christ, son amour et son enseignement ; et le grand saut de la 6e à la 11e c’est l’ascension permise par l’ouverture, la fraîcheur, la disponibilité du nouveau croyant. Ce premier mouvement me fait encore penser à la parole du Christ : (MARC 10 : 14) « laissez venir les enfants à moi… ». Ceux qui abordent la foi avec l’esprit de l’enfant, ouvert, curieux, confiant auront accès à la moitié de la strate la plus élevée ! C’est dire l’importance de cette disponibilité, ce rapport enfantin, cette fraîcheur d’esprit … Nous sommes invités à laisser tout calcul, mental, ego, stratégie, objectivation, il faut juste entrer en confiance, spontanéité presque naïveté.

Capture d’image de l’application Labyrinth Journey

Ensuite c’est la redescente : retour au premier quadrant par la 10e strate, visite de ce premier quadrant en descendant : 10,9 ,8 7 … Une invitation à ancrer, matérialiser, intégrer cette première expérience fulgurante de l’approche du centre-mystère. Ce premier quadrant pourrait être le quadrant de la terre-élément.

Les symboliques des 4 quadrants que nous pouvons tester sont :

Les 4 éléments

Les 4 évangélistes

Les 4 fleuves du jardin d’Eden

Les 4 chevaliers de l’apocalypse

Les 4 lettres du tétragramme de Dieu

À la 7e strate, nous sommes envoyés au 2e cadran, déjà visité à la 11e strate et 10e strate et nous remontons vers cette expérience : 7e, 8e,9e … comme si après une première intégration nous pouvions aborder d’autres mystères et acquérir d’autres connaissances, reprendre une ascension vers le Centre-Mystère …

chartres 2

La 9e strate nous emmène au 3e quadrant, pour approfondir nous devons changer de quadrant et nous poursuivons l’ascension : 10e et 11e strate qui nous emmène au 4e quadrant !

chartres 3

Ainsi pour ce premier tour du centre nous avons visité les plus hautes sphères et la plus haute, la 11e dans sa totalité ! Les plus hauts mystères avant le centre sont offerts et accessibles pour le croyant novice ! L’essentiel nous est enseigné lors de ce premier tour… Ce premier tour peut s’apparenter à l’apprentissage où nous découvrons la théorie, le sens profond, les principes de base, où tout pourrait paraître simple… Pourtant, malgré la proximité, nous ne sommes pas rendus…

Le zèle du débutant, lui a fait découvrir des choses mais à l’issue de ce premier voyage autour du centre il n’est pas dans le centre.

Le 2e tour commence par une descente pour visiter les hautes sphères du 4e quadrant : 11,10 ,9 ,8. La 8e strate renvoie au 3e quadrant et on redescend : 8,7 ,6.

La 6e strate nous fait encore reculer d’un quadrant pour visiter le 2e quadrant où la descente continue : 6,5 ,4. La 4e strate aussi nous renvoie au quadrant précédent, le premier quadrant, où nous finissons notre descente : 4, 3 ,2.

Le 2e voyage se termine là. Il a été une longue descente de strate en strate, de quadrant en quadrant… Mais peut être que ce n’est pas une déchéance ou une chute mais l’application méticuleuse, méthodique, scrupuleuse, patiente de ce qui a été acquis au premier voyage. Une forme d’incarnation d’un enseignement. Ce voyage a traversé les 4 quadrants tous les aspects de la vie, les 4 éléments, les 4 points cardinaux … Dans ce voyage nous avons fait redescendre l’enseignement dans la matière sous tous les angles. Nous avons mis l’enseignement théorique à l’épreuve du réel. Nous nous sommes éloignés du centre, nous avons fait notre pas de côté. Ce voyage peut être assimilé au compagnonnage où le compagnon voyage aux 4 coins du monde pour gagner en habileté, éprouver son métier et son art jusqu’à être retourné à son point de départ.

Le 3e et dernier voyage commence par la visite de la plus basse strate du quadrant 1 au quadrant 2, où l’ascension reprend sur la 2ème et 3e strate.

3e strate qui envoie au 3e quadrant où l’ascension continue 3,4 ,5. 5e strate qui envoie au 4e quadrant mais là, l’ascension laisse place à la descente …

Après s’être méticuleusement approché du centre, le voyageur subit l’erreur et chute : 5,4 ,2 … Il continue de descendre dans les basses sphères. La 2e strate l’envoie au 3e quadrant où il descend jusqu’à la première strate.

Cette chute le ramène quasiment au point de départ au 4e quadrant. Mais ce qui l’attend ici, c’est un premier saut de lucidité ou de bénédiction de la 1ère à la 5e strate puis la 6e strate, le temps de comprendre et d’intégrer ce qui vient de lui arriver, comprendre qu’il fallait que la chute advienne ainsi, que ce fut pénible mais que cela avait un sens…

Et enfin, le grand saut, le dernier grand bond qui amène au centre et fait partager la condition divine, des saints, des Anges et de la Trinité… Au centre, il se place successivement dans les 6 cercles avant de profiter pleinement du 7e ciel au centre du centre, le Saint des Saints…

Ce 3e voyage qui s’est terminé avant la grande et rapide ascension finale, est le voyage de la maîtrise où il a fallu reprendre les bases, reconstruire, inventer, essayer, se tromper, corriger, reprendre, comprendre pour maîtriser son art et conserver l’humilité de l’éternel apprenti. Au cours de ce voyage, le voyageur a mis trop de confiance dans son égo et il a chuté. En chutant, en rectifiant son égo, il est devenu maître. Pas de maîtrise sans innovation et sans échec. Alors le maître-devenu peut s’asseoir parmi les maîtres-accomplis au centre…


Le voyage retour sera une intégration de ce parcours initiatique, une aventure à suivre !

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Prochain atelier : Attirer les faveurs de l’Univers – la loi d’attraction

affiche univers

La Loi d’Attraction, vous connaissez ? Non ? C’est un principe selon lequel il suffit de demander à l’Univers pour obtenir ! Oui c’est aussi simple que cela ! La demande doit suivre quand même quelques règles…

Apprendre à formuler sa demande à l’Univers


Lors de cet atelier, nous aborderons comment construire cette demande. En parcourant le labyrinthe par une marche méditative, nous formulerons, étape par étape, notre demande pour que les rêves deviennent réalité !
Ça peut pas faire de mal ! 😉

Le principe de la loi d’attraction repose sur l’idée que si on entoure nos souhaits de joie, de confiance, de gratitude et d’esprit positif, les évènements de notre vie vont aller dans le sens de notre demande… Les planètes vont s’aligner !

La question qui revient tout le temps c’est “Comment on fait ?”, “Comment formuler sa demande à l’Univers ?”, “Quel est le secret de la loi d’attraction ?”… Pour vous aider à suivre le bon processus pour faire votre demande à l’Univers, j’ai conçu cet atelier de méditation labyrinthique spéciale Loi d’Attraction !

L’exercice a au moins l’intérêt de nous faire penser que les choses sont possibles. Il nous entraine à la pensée positive qui renforce l’estime de soi, la confiance en soi, premiers pas pour enfin vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie.

Prêt à faire de sa vie un rêve ?

Prêt à oser ?

Prêt à voir l’Univers travailler pour vous ?

Inscrivez-vous maintenant !

2 dates au choix pour mieux s’adapter à vos disponibilités :

Mercredi 21 juillet 15h

https://www.helloasso.com/associations/matercoop/evenements/atelier-meditation-labyrinthes-faire-sa-demande-a-l-univers

Dimanche 25 juillet 15h

https://www.helloasso.com/associations/matercoop/evenements/atelier-meditation-labyrinthes-faire-sa-demande-a-l-univers-2

L’atelier se déroule dans le labyrinthe géant que j’ai conçu avec des branches et des troncs d’arbres en 2019 dans la belle forêt de Chatel-Guyon.

C’est une belle opportunité pour faire le plein de nature, de bonnes ondes et de chaleur humaine !

Les ateliers sont toujours une occasion de créer un espace et un temps où nous améliorons notre humanité, où nous mettons en pratique ce qui nous rend meilleurs : l’écoute, la bienveillance, la sollicitude… Un extraordinaire moment privilégié, sacré, où nous faisons le plein d’humanité !

loi attraction

CADEAU !

Pour les participants à cet atelier, je leur offrirai la méditation guidée spéciale “Loi d’Attraction”

Qu’est ce qui va se passer dans cet atelier ? 

L’atelier dure 1h environ.

Pour ceux qui ne connaissent pas, je vais vous faire découvrir les bases et rudiments de la méditation labyrinthique. Si c’est nécessaire, nous pouvons même faire un petit exercice de méditation classique, histoire d’assurer une mise à niveau minimum collective et de bien profiter de l’expérience.

Nous commencerons par une mise en condition. Nous parcourons ensemble, en groupe, le labyrinthe et j’ouvrirai la marche. Au centre, je guiderai une brève méditation qui permet de construire une égrégore et une connexion au lieu. Nous repartirons du centre en préparant nos êtres à la méditation thématique de l’atelier. Une fois sortis, nous ferons un petit tour de parole dans la fraternité, la bienveillance et la discrétion. Ce qui se dit dans ce cercle restera dans ce cercle de parole. 

Puis je vous annoncerai le plan de la méditation labyrinthique thématique de l’atelier. Chacun parcourra le labyrinthe à son rythme, vivant sa propre expérience en rapport avec le thème de l’atelier. Je sera là pour que votre expérience soit la plus profitable possible et que les forces du labyrinthe soient activées pour vous.

Nous finirons l’atelier par un retour et un partage de vos expériences singulières. L’Un nourrissant le Tout et le Tout nourrissant l’Un…. 

Comment ça marche ?

Pré-requis ?

Pas de pré-requis ! Les ateliers sont ouverts aux débutants, pratiquants ou expérimentés ! Pas de matériel spécifique mais si vous avez un zafu, vous pouvez l’emmener. En attendant vous pouvez écouter les épisodes du podcast Méditation Labyrinthique !

Prix mini !

La participation est de 5 € minimum par personne et par atelier pour permettre à toutes les bourses d’y accéder, si vous êtes satisfait-e de l’atelier vous pouvez faire un don supplémentaire à l’association et ainsi le déduire de votre déclaration d’impôt !

Comment s’habiller ?

Il faut prévoir des vêtements confortables qui permettent le mouvement et en cohérence avec la météo.

Pourquoi méditer dans un labyrinthe ?

Les labyrinthes à un seul chemin que l’on trouve dans certaines cathédrales en France ou dans des jardins, en pleine nature, ou dans des parcs dans les pays anglo-saxons, germaniques ou scandinaves sont des labyrinthes de méditation. Ils ne sont pas fait pour étourdir, perdre, tromper ou se distraire, ils sont faits pour se concentrer, pour s’ouvrir, pour se retrouver, pour se connecter, pour atteindre un état modifié de conscience, pour accéder à un autre “monde”, pour se connecter… Cette forme de géométrie sacrée accompagne l’Humanité depuis des millénaires, depuis le néolithique, elle est le support de rituels, de pratiques spirituelles ou sacrées à travers les âges et les continents ! Par sa forme spécifique et sa géométrie sacrée, le labyrinthe active notre inspiration, notre intuition, nos capacités méditatives de concentration, de conscience réceptive ou de contemplation. Les méandres et les circonvolutions agissent comme des étapes progressives et symboliques pour nous conduire et nous guider vers un autre monde : le centre. Il agit comme un sas, un passage secret entre extérieur et intérieur, égo et être, matière et esprit, Hommes et Dieu, Monde des Vivants et Monde des Esprits, à vous de trouver votre signification…

Le labyrinthe crée un espace sacré où notre esprit trouve repos et énergie pour se concentrer, ressentir, recevoir, créer et comprendre…

Qui anime ?

Je suis Emmanuel BOUHIER, je pratique la méditation sous différentes formes (prières, concentration, contemplation, Pleine Conscience, …) depuis mes 16 ans. J’ai découvert les labyrinthes il y a une dizaine d’années et j’ai tout de suite vu le potentiel formidable que possédait cette forme géométrique sacrée ! J’en ai fait un dans mon jardin avec lequel j’ai développé la méditation labyrinthique. Depuis, je me suis formé à la méditation Pleine Conscience, avec l’Université de Monash (Australie) par leur module “MINDFULNESS FOR WELLBEING AND PEAK PERFORMANCE”.

diplome méditation

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Mercredi 21 juillet 15h

Dimanche 25 juillet 15h

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